Le coronavirus s’est perdu dans la liste des malheurs des Tunisiens

Le coronavirus s’est perdu dans la liste des malheurs des Tunisiens

Par Kais Ben Mrad 

Depuis les décisions annoncées  par le Président Kais Saied dans la soirée du 25 juillet 2021, l'on a l’impression que le peuple tunisien ne se soucie plus de l’inquiétante propagation de la pandémie du COVID-19.

Même dans les médias ou les sur les réseaux sociaux, le coronavirus s’est perdu dans la liste des priorités et des malheurs des Tunisiens. La majorité de nos compatriotes, hostiles aux irresponsables  gouvernants  qui ont ruiné le pays depuis la révolution, ne s’occupent depuis une semaine que de la politique et  de ce coup de force du président de la République, qui a gelé l'activité du Parlement et s'est octroyé le pouvoir exécutif, capitalisant sur la haine d’Ennahdha et de ses alliés.

Or pendant ce temps, la pandémie continue son inquiétante propagation et  plombe le système de santé.

Depuis quelques heures, le ministère de la Santé vient en effet  d’annoncer que le pays a enregistré 209 nouveaux morts à la date du 31 juillet et que le seuil des 20 mille décès a été dépassé, puisque  20 067 Tunisiens ont succombé au virus depuis son apparition dans le pays.

Pire encore, depuis une semaine, l'on sent que le peuple a baissé la garde face à la pandémie, reprenant son train de vie normal sans mesures préventives ni gestes barrières.

Or, il ne faut pas se tromper d’objectifs, la COVID-19 est la crise globale de notre époque et le plus grand défi auquel le pays est confronté depuis son indépendance. C’est pour cela que le Président de la République, qui détient désormais tous les pouvoirs, est appelé à prendre en urgence une série de mesures pour freiner la propagation de la pandémie et sauver des vies.

Outre l’accélération nécessaire de la campagne de vaccination et l’application stricte des mesures préventives, une campagne de sensibilisation sur les effets dévastateurs du laisser aller et de la baisse de la garde des Tunisiens contre la Covid-19 est désormais une urgence nationale.   

 

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