Le Fonds saoudien de développement finance le pôle oasien de Tataouine

Le directeur exécutif du Fonds saoudien pour le développement, Sultan Ben Abdulrahman Al-Murshid, a déclaré vendredi 27 juin 2025 à Mosaïque FM que l’accord de financement du pôle oasien dans le gouvernorat de Tataouine s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de développement de long terme entre la Tunisie et le Royaume d’Arabie saoudite, établi depuis près de 50 ans.
Il a précisé que le prêt saoudien, d’un montant de plus de 38 millions de dollars, traduit la solidité de cette coopération stratégique, visant à renforcer les infrastructures, améliorer la productivité agricole et développer des équipements essentiels dans les domaines économique, éducatif, commercial et culturel, afin de stimuler la croissance et le développement durable dans plusieurs régions tunisiennes.
Sultan Al-Murshid a également rappelé que la coopération entre la Tunisie et le Fonds saoudien a débuté en 1975, et que ce dernier a depuis contribué au financement de plus de 32 projets de développement, avec des prêts concessionnels totalisant 1,2 milliard de dollars et des dons dépassant les 105 millions de dollars. Ces interventions ont concerné divers secteurs clés du développement national en Tunisie.
Le ministre de l’Economie et de la Planification Samir Abdelhafidh qui a signé l’accord du côté tunisien a souligné l'importance du projet, compte tenu de son potentiel de dynamisme économique et social dans la région concernée. Il contribuera à son intégration dans le cycle économique et, à moyen terme, à la transformer en un pôle vital, offrant tous les éléments nécessaires à une transition développementale dans la région.
L’accord a été signé en présence du ministre de l’Agriculture Ezzedine Ben Cheikh, le Directeur général de l’Office de Rejim Maatoug du développement du sud et du sahara, le Colonel major Faïz Ben Rejeb et l’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Tunis Abdelaziz Ben Ali Saqr
Le projet vise à réhabiliter 1 000 hectares de terres agricoles, à forer 22 puits, à agrandir le village de Bordj Bourguiba et à créer deux villages à Oued Ezzar et Chaouada. Il fournira également les infrastructures, les équipements et les services nécessaires pour leur permettre de s'intégrer au cycle économique, de créer de la richesse et d'améliorer les conditions sociales.
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