Le Front de salut national pour la criminalisation de la normalisation

Le Front de salut national pour la criminalisation de la normalisation

 

Le président du Front de salut national (FSN) Ahmed Néjib Chebbi a réaffirmé la position de sa formation politique en faveur de la criminalisation de la normalisation avec l’entité sioniste. Boycotter l’entité sioniste permet de contribuer à la lutte pour la libération de la Palestine, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue, lundi, à Tunis.

Chebbi a rappelé, dans ce contexte, que l’expérience historique du boycott, en tant que mouvement citoyen, avait prouvé son efficacité pour éliminer le racisme en Afrique du Sud. Le président du FSN a fustigé “les prises de positions changeantes” du pouvoir en place à l’égard de la question de normalisation, “sous prétexte que le terme normalisation n’existe pas”. La normalisation existe dans la politique américaine ainsi que dans les accords d’Abraham, a-t-il ajouté.

La politique étrangère de la Tunisie doit être définie loin de toute ingérence d’un pays européen, a-t-il lancé. Par ailleurs, Néjib Chebbi a souligné que les développements de la situation survenus dans les territoires palestiniens occupés ne doivent pas masquer l’échec du pouvoir en place à sauver le pays de la crise économique et financière.

Selon le projet de loi de Finances pour l’exercice 2024 et le dernier rapport de l’agence Fitch ratings, la situation économique du pays est “grave”, a-t-il averti. Il a affirmé que le Front de salut œuvre à parvenir à un consensus sur une feuille de route qui prévoit toutes les réformes politiques et économiques nécessaires.

De son côté, Samir Dilou, dirigeant au sein du FSN, a indiqué que l’arrestation de la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, témoigne de “l’animosité” du pouvoir en place à l’égard de ses opposants politiques. Dilou a fait savoir que sa coalition politique va observer des mouvements de solidarité avec l’activiste Chayma Issa qui comparaîtra, le 14 novembre, devant la justice militaire et le 2″ novembre devant la Cour d’appel de Tunis.

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