Le gouvernement Fakhfakh : Ceux qui resteront des gouvernements Chahed et Jemli, ceux qui vont faire leur entrée

Le gouvernement Fakhfakh : Ceux qui  resteront des gouvernements Chahed et Jemli, ceux qui vont faire leur entrée

 

Le chef de gouvernement désigné Elyes Fakhfakh veut faire vite. Il n’a pas l’intention de s’éterniser à former son équipe même s’il dispose d’un mois pour le faire. Nous croyons savoir que les grandes lignes de l’équipe sont presque prêtes.

Ainsi la décision est prise de supprimer la plupart des secrétariats d’état car ces postes sont généralement à l’origine de conflits au sein des départements concernés. Mais comme il a l’intention de constituer un gouvernement resserré, soit pas plus de 25 ministres, la restructuration pourrait nécessiter la nomination de secrétaires d’Etat. Pour le peu de responsables de ce rang qui resteront ce sont les ministres eux-mêmes qui les choisiront. Ainsi l’harmonie devrait être préservée.

D’autre part, selon nos sources, le chef du gouvernement désigné compte maintenir des ministres du gouvernement Chahed. Certains garderaient leurs attributions comme le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati ou celui du Tourisme et de l’Artisanant, René Trabelsi.

D’autres retrouveraient un autre portefeuille comme Sonia Ben Cheikh qui attérirait dans un autre département que ceux de la Jeunesse et des Sports ou celui de la Santé qu’elle a dirigés.

Même s’il n’a pas obtenu la confiance du Parlement le gouvernement Jemli ne sera pas sacrifié dans sa totalité. Parmi les rescapés on pourrait retrouver dans le prochain gouvernement Fadhel Abdelkefi au ministère de la Planification, du développement et de la coopération, Mongi Marzouk, au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie et Lobna Jeribi comme ministre auprès du chef du gouvernement chargée de relations avec le Parlement.

Enfin parmi les nouveaux venus, on va trouver Mohamed Abbou qui serait pressenti pour le ministère de la Justice.  Mongi Hamdi pourrait-il retrouver le  ministère des Affaires étrangères, le départment qu'il a dirigé dans le gouvernement Mehdi Jomaa en 2014? La question se pose. Mais une telle nomination devrait être validée par le président de la République. A cet égard on se demande quelle serait la réaction de l'entourage de Kaïs Saïed composé essentiellement de diplomates ( un véto est toujours possible, estime-t-on). De plus la garde rapprochée d'Elyes Fakhfakh pourrait se montrer réticente, quand bien même le chef du gouvernement désigné aurait de l'estime pour Mongi Hamdi.

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