Le ministère de l’intérieur dément les accusations de la LTDH

 Le ministère de l’intérieur dément les accusations de la LTDH

Réagissant au rapport publié par la bureau régional de Sfax de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme qui a accusé les force de l’ordre d’un usage excessif de la force et d’un comportement violent avec les citoyens de Kerkennah, pour mettre un terme au blocage de la société de prospection énergétique Petrofac, le ministère de l'Intérieur vient de publier ce samedi 9 avril 2016, un communiqué afin de démentir catégoriquement ces allégations et disculper ses agents.

Le ministère a d’abord rappelé que l’intervention des forces de l’ordre, est venue pour appliquer la loi en mettant fin au sit-in des protestataires qui ont envahi le local de la société et bloquer sa production. Le communiqué a indiqué que l’objectif de l’intervention était de permettre aux employés de Petrofac de regagner leur office, en vertu du principe de la liberté du travail.

Il a ajouté que les officiers de la police ont, vainement, essayé de convaincre les manifestants de lever le blocage de la route. Cependant ces derniers n’ont rien voulu entendre et ont jeté des pierres et des cocktails Molotov envers les policiers.

Malgré cela, ces derniers ont montré une grande maitrise en continuant à essayer de dialoguer avec les manifestants et en les appelant à se disperser.

Mais comme ils n’ont rien voulu entendre, les agents ont dû recourir, en ultime phase au gaz lacrymogène, pour les disperser, sans en aucun cas, tenter de les poursuivre, contrairement à ce que mentionne le rapport de la Ligue.


Le communiqué a rappelé qu’un policier a été grièvement blessé au visage et que deux bus et trois véhicules de la police ont été endommagés, lors des attaques violentes des protestataires contre les agents.

Cependant, aucun dégât n’a été enregistré dans le rang des manifestants, contrairement aux allégations contenues dans le rapport du bureau régional de la ligue des droits de l’Homme.

Après avoir démenti toute accusation de maltraitance ou torture des protestataires, le ministère de l’intérieur a appelé le bureau régional de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, de Sfax-nord, à s’assurer de la crédibilité de ses informations pour ne pas induire l’opinion publique en erreur.

 

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