Le ministre encourage-t-il l'association des homosexuels !?

Le ministre encourage-t-il l'association des homosexuels !?
 
 
Depuis quelque temps, de nombreux tunisiens ne cessent de manifester leur étonnement et leur exaspération sur les réseaux sociaux face à une décision qui ne manquera pas faire des vagues dans notre pays. 
 
De quoi s'agit-il en fait? Eh bien il s'agit de la légalisation d'une association dénommée "Shems". Mais "Shems" n'est pas une association comme les autres. Il s'agit de la première association pour la défense des homosexuels en Tunisie.
 
Le directeur exécutif de cette association vient de déclarer à nos collègues de Akher Khabar que Kamal Jendoubi, ministre chargé des relations entre les institutions constitutionnelles et la société civile, leur a accordé le visa légal, autorisant même les membres de l'association à organiser des réunions et autres manifestations.
 
Mis à part le soutien du ministre en personne, "Shems" aurait bénéficié également du soutien de quelques figures politiques, à l'instar de Saïda Garrach, conseillère auprès de président de la république, chargée des relations avec la société civile, ainsi que Ali Bennour et Bochra Belhaj Hamida, députés à l'ARP.
 
Si ce que révèle le directeur exécutif de Shems se révèle vrai, il est clair que le ministre doit s'attendre à rendre des comptes. Quelle mouche a piqué notre ministre à autoriser officiellement pareille association? Le ministre a-t-il mûri sa décision? S'est-il concerté avec le chef du gouvernement? On ne le sait !
 
S'il s'avère que le minsitre a bel et bien soutenu cette association, a-t-il agi par convictions idéologique? L'on se demande si dans ce cas il a eu la lumineuse idée de tenir compte des convictions religieuses du pays et de ses traditions. Qu'il le veuille ou non, la Tunisie demeure un pays musulman où, selon des études sérieuses dont les résultats viennent d'être révélés, 70 % sont conservateurs, tandis que 50 % sont pratiquants.
 
La question que l'on est en droit de se poser est de savoir si celui qui a accordé cette autorisation mesure la gravité des risques qu'une telle association peut engendrer. Ne risque-t-elle pas d'alimenter le lit de l'extrémisme en poussant certains barbus à s'adonner à nouveau à toutes sortes de dépassements, comme au temps du règne d'Ennahdha? Est-ce le moment de donner un blanc seing à ce genre d'association au moment où la Tunisie est encore confrontée au terrorisme djihadiste qu'elle a du mal à combattre définitivement.
 
Une chose est sûre, cette décision est d'une gravité sans précédent dans un pays qui, bien qu'ouvert, tolérant et moderne, n'est pas encore prêt à laisser sévir de telles pratiques qui seraient susceptibles de corrompre les moeurs.
O.E.H.