Le paradoxe du remaniement: Deux ministres aux compétences "bradées" !

 Le paradoxe du remaniement: Deux ministres aux compétences "bradées" !
 
 
 
Attendu depuis très longtemps, le remaniement ministériel est enfin tombé hier après moult tergiversations. Si certaines nominations étaient déjà pressenties, d'autres furent la reprise du moment. 
 
Mais en mettant certaines nominations sous la loupe de la critique objective, l'on constate aisément des aberrations quant au choix de certaines personnes à la place qu'il faut, conformément à la formule consacrée.
 
S'il est un paradoxe propre à la Tunisie, c'est bien celui-là. Sinon comment expliquer la nomination de Mongy Marzouk à la tête du nouveau ministère de l’Energie et des Mines, alors qu’il n’a rien à voir avec ce domaine et que son CV le destinait à un retour au ministère  des Technologies de l'Information et des Communications.
 
En effet, le CV de Mongy Marzouk nous renseigne que c'est un polytechnicien titulaire d'une thèse de doctorat dans le domaine des TIC et qu’il a fait toute sa carrière dans ce domaine particulièrement lors de son passage au groupe Orange où il a occupé plusieurs postes de responsabilités dont celui du directeur de la gouvernance de l’internet et du développement numérique.
 
Le comble c’est qu’en scrutant de près le CV de l'actuel ministre des Technologies de la communication, Noomane Fehri, on remarque qu’il possède une maitrise en physique, un DEA en géophysique de l'ENS et un diplôme d'ingénieur en géophysique de l’Institut Français du Pétrole. Aussi, il a longuement travaillé à Schlumberger, une multinationale de services dans le domaine des produits pétroliers. Un CV qui fait de lui un candidat idéal pour le poste de ministre de l’Energie et des Mines.
 
Ainsi donc dans un gouvernement où on n’avait pas droit à l’erreur et à la perte de temps, le nouveau ministre de l'Energie et des Mines est un spécialiste des TIC, tandis que le ministère des Technologies de la Communication est un spécialiste de l'Energie.
 
Si ce n'est pas une aberration, que l'on nous dise ce que c'est ! N’est-ce pas M. le Chef du Gouvernement !
 
 
 

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