Le président de la République plaide pour la modification de la loi électorale
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a affirmé, mardi, qu'il ne lancera aucune initiative pour changer la Constitution malgré les lacunes et les insuffisances qu'elle comporte, rappelant que les instances constitutionnelles prévues par la Constitution n'ont pas encore été mises en place. La Constitution constitue un grand acquis qu'il faut respecter, a-t-il encore souligné.
Présidant, mardi, une cérémonie organisée au palais de Carthage à l'occasion de la célébration du 62e anniversaire de l'Indépendance, Caïd Essebsi a émis le souhait de voir l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP) parvenir, lors de la séance plénière prévue demain, à l'élection des membres restants de la Cour constitutionnelle. Il a évoqué la possibilité d'élaborer des projets de loi afin de changer la majorité requise des 145 voix par la majorité absolue.
Par contre, il a jugé souhaitable de modifier la loi électorale avant les prochaines élections.
« J’adhère à tous ceux qui prônent la révision de la loi électorale. C’est une action hautement souhaitable et nous devons nous engager à la modifier avant les prochaines élections quelles que soient les critiques », a-t-il indiqué lors d’une cérémonie organisée au palais de Carthage à l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance.
A ce propos, Caïd Essebsi a proposé la formation d'une équipe restreinte au sein de la Commission du Document de Carthage pour la révision de cette loi.
« Bien que la Constitution comporte des lacunes et des insuffisances, je n’engagera aucune initiative pour modifier la Constitution », a d’autre part tenu à souligner le chef de l’Etat.
« La Loi fondamentale est un acquis précieux qui doit être respecté », a-t-il souligné, ajoutant que « les instances constitutionnelles prévues par ce texte n'ont pas encore été mis en place ».
Dans le même contexte, le président de la République a émis le souhait de voir l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP) parvenir, lors de la séance plénière prévue demain mercredi, à l'élection des membres restants de la Cour constitutionnelle.
A cet égard, il a évoqué la possibilité de proposer des projets de loi en vue de l’élection des membres de la Cour constitutionnelle à la majorité absolue au lieu de la majorité requise de 145 voix.
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