Législatives partielles en Allemagne ou le scrutin le plus cher de l’histoire du pays

Législatives partielles en Allemagne ou le scrutin le plus cher de l’histoire du pays

Les électeurs sont appelés ce vendredi 15 décembre à élire le remplaçant de l’ancien député de Nidaa Tounes, Hatem Ferjani dans la circonscription d’Allemagne. Nommé secrétaire d’état auprès du ministre des affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, ce dernier a démissionné de son poste. Et comme la circonscription compte un seul député, il faudrait alors organiser des législatives partielles pour pourvoir le siège vacant et terminer les deux années restantes du mandat.

Ce scrutin a plusieurs particularités. D’abord par le nombre de candidats qui s’élève à 26 dont un, Manar Skandarni ancien dirigeant du mouvement Ennahdha, s’est retiré, qui se sont présentés à ces élections qui se dérouleront sur trois jours du 15 au 17 décembre dans les consulats tunisiens à Berlin, Bonn, Hambourg et Munich. La plupart des candidats, dont cinq femmes, sont de la catégorie des jeunes et diplômés du supérieur ayant poursuivi leurs études à l’étranger. Sur environ 93.000 Tunisiens vivant en Allemagne, seuls 4740 (soit près de 5%) sont inscrits dans les listes électorales. Avec un taux d’abstention prévu de plus de 50% et des bureaux de vote limités à quatre,  ce qui nécessite de longs déplacements, on devrait s’attendre à une faible participation d’un maximum de 2500 électeurs dont les voix seraient réparties sur 25 candidats pour un mandat de moins de deux ans. Ce sera, selon l’ancien ministre Fethi Houidi, le scrutin le plus cher de l’histoire du pays. Il coûtera 500 millions de dinars aux contribuables « pour un élu qui aura bénéficié du vote d’environ 600 électeurs, soit moins de 0,5% de l’ensemble des tunisiens vivant Allemagne ». véritable gaspillage et vraie mauvaise gouvernance.

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