Les choses se compliquent pour l’Isie

Les choses se compliquent pour l’Isie

 

L’instance des élections a anticipé tout le monde et décidé de fixer la date définitive des élections municipales pour le 25 mars 2018. Cette date a été proposée aux différentes parties concernées lors d’une précédente rencontre, le 18 septembre dernier, avec les représentants des partis politiques, des présidences de la république, de l’Assemblée de représentant du peuple et du gouvernement. Au cours de cette rencontre, les participants sont tombés d’accord sur le report du scrutin, prévu initialement pour le 17 décembre prochain, à une date ultérieure. L’Instance avait alors proposé le 25 mars 2018 et a donné un délai pour plus de réflexion et de concertation. Il était, d’ailleurs, prévu de se rencontrer au bout d’une dizaine de jours pour décider d’un commun accord de la date définitive de cette échéance électorale. Mais la rencontre n’a pas eu lieu pour des raisons inexpliquées, ce qui a poussé l’Isie à prendre le taureau par les cornes et annoncer de manière unilatérale la date définitive du scrutin municipal. Toutefois, Anouar Ben Hassen, le président par intérim de l’Instance a assuré, sur les ondes de Mosaïque FM, que la décision a été prise avec les parties officielles de l'Etat et les partis politiques et ce à l'issue de deux réunions tenues au sujet de la date des Municipales.

Pour le moment, les partis politiques, les premiers concernés par cette échéance, n’ont pas encore réagi à cette annonce. Mais c’est plutôt au niveau de l’Instance que les choses se compliquent. Elle est, en effet, « sommée » de faire parvenir à l’Assemblée des représentants du peuple les trois membres, sur les six, concernés par le renouvellement partiel avant le 8 octobre courant. Or, elle s’en tient à l’avis consultatif émis par le Tribunal administratif qui stipule que le renouvellement devrait intervenir après l’élection du président. Ce que l’ARP rejette, ayant sa propre lecture de la loi. Au cas où l’Isie refuserait d’obtempérer, ce serait le blocage total. Et même si Anouar Ben Hassen a assuré que la non élection d’un président n’handicape en rien le fonctionnement de l’Instance, il n’est pas évident que les autre parties concernées et notamment l’ARP, se résignent à cette situation.

B.O

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