Les journalistes et techniciens de radio Shems fm menacent d’escalade

 Les journalistes et techniciens de radio Shems fm menacent d’escalade

 

Le secrétaire général du syndicat général de l’information (UGTT), Mohamed Saidi a indiqué mercredi que si les revendications du personnel de Radio “Shems FM” ne sont pas satisfaites, une réunion aura lieu vendredi pour décider des formes d’escalade envisageables.

S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de la radio, Saidi a appelé la présidence du gouvernement, le ministère des finances et le groupe Al Karama Holding au dialogue pour parvenir à des solutions qui tiennent compte des droits et des acquis du personnel de la station radio.

De son côté, Mehdi Jelassi, membre du syndicat général de l’information a souligné la nécessité de respecter la ligne éditoriale de la radio et des spécificités de la communication audiovisuelle et de préserver les droits des employés de Shems FM avant de procéder à sa cession.

Pour sa part, la secrétaire générale du syndicat de base de radio Shems fm, Nefissa Hosni, a rappelé les revendications du personnel de la radio. Il s’agit, pour l’essentiel, de l’association du syndicat à l’opération de cession et la signature, avant la cession, d’un accord-fondateur avec Al Karama Holding ainsi que la régularisation de la situation de certains employés.

La syndicaliste a dénoncé le harcèlement exercé par la direction de la radio sur les grévistes, privés hier soir du repas d’Iftar. La journaliste Khaoula Selliti a précisé que l’Instance supérieure indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a informé les employés de la chaine de radio qu’une personnalité sportive connue concernée par l’appel de cession, avait exprimé le souhait de transformer la vocation de la station en une radio sportive.

Elle a ajouté que le manque de transparence dans le déroulement de l’opération explique l’attachement à la signature d’un accord avant la cession.

A noter que les employés de Shems Fm observent, depuis la veille, et pour une durée de trois jours, une grève avec présence sur le lieu de travail, pour dénoncer la procrastination des parties impliquées dans la cession de la radio et la non satisfaction des revendications convenues préalablement.

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