Les métiers en difficulté à cause de la Covid-19

Les métiers en difficulté à cause de la Covid-19

La pandémie Covid-19 est une crise sanitaire, mais ses effets sont aussi économiques. Elle touche tous les secteurs, particulièrement, l’industrie du tourisme tunisien, le secteur agricole et le transport.

La pandémie a touché indirectement plusieurs secteurs de travail. L’un de ces secteurs concerne l’industrie du tourisme qui a enregistré une baisse de 60% de ses recettes ainsi que 75% de ses arrivées.

Les agences de voyage enregistrent actuellement une grande baisse de leurs activités depuis le confinement, et se retrouvent dans une crise économique totale. Ces agences emploient environ 24.000 personnes en Tunisie, d’après la FTAV, 28% des employés ont déjà été licenciés.

Les pertes en général sont estimées à plus de 300 millions de dinars. L’impact inclut non seulement le secteur du tourisme, mais également tous les autres secteurs.

Le secteur agricole a été le plus touché face à la pandémie de covid-19 à cause de la forte demande sur les produits alimentaires surtout pendant la période du confinement.

Les produits agricoles et agroalimentaires représentent environ 85% de la consommation intermédiaire totale de l’hôtellerie, par conséquent la baisse de la valeur de production des hôtels explique la diminution de la production agricole et agroalimentaire. Néanmoins, les ouvriers agricoles de la région n’ont pas arrêté le travail durant la crise sanitaire, la majorité ont continué à travailler sans aucune protection ( ni masque, ni gel désinfectant , ni distanciation).

Mis à part ces deux importants secteurs, personne ne doute que le secteur du transport traverse aussi une crise majeure. A cause de la pandémie, le gouvernement a décidé de limiter la capacité de chaque moyen du transport à 50%, spécifiquement pendant le confinement. Ces décisions ont touché les chauffeurs de taxis, de bus, de train, de métro et ont occasionné de grandes pertes d’argent.

Nous sommes face à une période très fragile, notamment à cause du couvre-feu, mais aussi à cause de la situation précaire des citoyens qui ont perdu leur travail, leur seul moyen de survie.

Une année s’est écoulée depuis l’apparition du virus et la Tunisie peine toujours à trouver des solutions adéquates aux conséquences de la crise sanitaire dont les effets ne cessent de se répercuter sur notre quotidien.

Sarrah Gmati

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