Les principales dispositions de la Loi des Finances 2018 au centre d’un débat

Le Conseil des Chambres mixtes (CCM), a organisé ce mardi 9 janvier 2018, un petit-déjeuner débat sur les principales dispositions de la nouvelle Loi des Finances 2018 en présence de Ridha Chalghoum Ministre des Finances, Foued Lakhoua, Président de la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie et Président du CCM, Ferdinand Terburg, Vice-Président de la Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce, Sihem Nemsia, Directrice Générale des Etudes et de la Législation Fiscale et Naceur Hidoussi, Président de la Chambre Tuniso-Américaine du Commerce, sans compter la présence massive des cadres d’entreprise mais aussi de journalistes.
Dans son allocution de bienvenue, Foued Lakhoua, Président de la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie et Président du CCM, a fait savoir que le débat tenu en ce jour offre une opportunité pour lever plein d’équivoques et avoir des éclairages utiles sur la portée de cette loi.
En soulignant au passage l’importance de mettre en place des mesures garantissant la stabilité du cadre fiscal et encourageant l’investissement, permettant ainsi de « remettre l’économie tunisienne sur la bonne orbite », a-t-il lancé.
De son côté, Ferdinand Terburg, Vice-Président de la Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce, a mis l’accent sur le besoin pour les investisseurs d’avoir accès à des réglementations solides et fiables en exploitant de façon optimale toutes les opportunités qui se présentent, en les traduisant en des perspectives de croissance et de regain de performance et de compétitivité afin de permettre à la Tunisie de se remettre d’aplomb et s’imposer en tant que site d’investissement attractif à l’échelle internationale.
Suite à ces interventions, Chalghoum a déclaré dans son discours qu’aucun ministre n’aurait aimé faire passer une loi de Finances pareille, estimant que face à un endettement qui frôle les 70%, et un déficit courant qui s’élève à 10%, sans compter les manques de liquidités des caisses sociales, « il n’y avait pas d’autre choix possible que d’agir de la sorte afin d’empêcher que les choses s’aggravent davantage ».
Par ailleurs, il a insisté sur l'importance de la stabilité du cadre fiscal et de la réglementation juridique en mettant en exergue les mécanismes de soutien pris par la Loi des Finances 2018 pour promouvoir les PME (tous secteurs confondus), entreprises-clés de l'économie tunisienne ainsi que les mesures prises pour dynamiser les zones de développement régional.
Considérant à cet égard que la loi de finances 2018 n’a aucun impact sur l’activité des entreprises, Ridha Chalghoum a attesté que l’augmentation des droits de douane ne compromet ni les intrants de production ni les biens d’équipements qui restent exemptés.
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