Les propositions d’Essebsi sur l’héritage et le mariage auraient-elles été dictées par l’Union Européenne !

Les propositions d’Essebsi sur l’héritage et le mariage auraient-elles  été dictées par l’Union Européenne !

 

Les propositions sur l’égalité successorale et sur le mariage de la Tunisienne avec un non-musulman continuent à alimenter la polémique sinon la controverse, certains y voient des « mesures révolutionnaires » destinées à assurer l’équité entre les deux genres alors que d’autres y trouvent une remise en cause intolérable du texte coranique indiscutable sur la question.

Mais en cherchant bien des internautes ont trouvé des traces des propositions de Béji Caïd Essebsi dans une résolution du Parlement européen daté du 14 septembre 2016 sur les relations de l’Union Européenne avec la Tunisie dans le contexte régional actuel (portant la référence (2015/2273(INI))

Le paragraphe 14 de ce texte indique clairement que le Parlement européen invite la Tunisie « à favoriser l'équilibre hommes-femmes dans le contexte de l'action publique, notamment en réformant le Code du statut personnel afin d'abolir les lois discriminatoires à l'égard des femmes telles que celles qui régissent les successions et le mariage ».

La résolution appelle aussi « à renforcer la participation des femmes dans la vie publique et le secteur privé, conformément à l'article 46 de la constitution tunisienne », tout en encourageant « la création de programmes d'accompagnement pour les femmes qui pourraient être les dirigeantes de demain dans l'optique de favoriser leur accès à des postes à responsabilités; recommande que la Tunisie abroge sa déclaration générale concernant la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes ».

Alors il est légitime de se demander si les propositions n’ont pas été dictées par l’Union Européenne qui se trouve être le principal partenaire commercial, financier et en matière d’investissement de la Tunisie. Dans le contexte des difficultés économiques et financières qu’il traverse, notre pays n’est-il le plus vulnérable pour devoir accepter ce qu’on lui enjoint de faire !

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