Les protestations de la presse tunisienne reportées

 

 

Lassés par les promesses non tenue des différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays depuis la révolution, pour venir en aide au secteur agonisant de la presse écrite, les plus importants organismes intervenant dans ce domaine ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol à travers différentes formes de contestations.

 

Le syndicat national des journalistes tunisiens, la fédération tunisienne des directeurs de journaux et le syndicat de l’information ont dans ce sens prévu un sit-in devant la présidence du gouvernement à la Kasbah avant d’enchainer avec une grève générale du secteur et une journée sans presse.

 

Cependant, la situation exceptionnelle par laquelle passe de pays a poussé au report du sit-in programmé pour le mardi 15 mars 2016.

 

Rappelons que les trois organes ont adressé le 23 février dernier au chef du gouvernement un courrier dans lequel ils ont exprimé leurs déception du traitement consacré par le gouvernement au domaine de la presse et leur intention d'entrer dans une grève du secteur pour protester contre cette politique visant à marginaliser et fragiliser la presse tunisienne.