Les recommandations du Projet Selima pour la paix et la sécurité avec et à travers les femmes

Les recommandations du Projet Selima pour la paix et la sécurité avec et à travers les femmes

 

L'Association Tunisienne de Gestion et de Stabilité Sociale (TAMSS) et le Centre international des études stratégiques sécuritaires et militaires (CIESSM), avec le soutien du programme des Nations Unies ONU Femmes et du Gouvernement de la République de Finlande, ont organisé, mardi 12 septembre 2017 une Conférence de présentation des recommandations du projet SELIMA pour la paix et la sécurité avec et à travers les femmes.

Lancé sur 17 mois, du 15 novembre 2016 au 17 avril 2018, le projet SELIMA vise à promouvoir la participation de la femme à l'édification et au maintien de la paix et de la sécurité en Tunisie. Plusieurs acteurs publics et de la société civile prennent part aux activités du projet, aux actions de renforcement des capacités et à la mise en œuvre des recommandations et des orientations stratégiques basées sur les résolutions Onusiennes, notamment la résolution 1325 du Conseil de Sécurité.

La résolution 1325 (an 2000) souligne l’importance d’une pleine participation active des femmes, dans des conditions d’égalité, à la prévention et au règlement des conflits ainsi qu’à l’édification et au maintien de la paix. Elle appelle les États Membres des Nations Unies à faire en sorte que les femmes participent pleinement, sur un pied d’égalité avec les hommes, à tous les efforts visant à maintenir la paix et à favoriser la paix et la sécurité et invite tous les acteurs à accroître la participation des femmes et à prendre en compte la parité des sexes dans tous les domaines de la consolidation de la paix.

Les recommandations du projet Selima pour la Tunisie sont le résultat de cinq tables rondes organisées autour de 4 axes d’intervention :  Protection – Prévention - Participation - Aide et redressement. Ces tables rondes ont regroupé des intervenants de profils différents : des membres actifs de 12 associations de la société civile, des représentants de l'Union nationale des syndicats de Force de Sûreté Tunisienne, du Ministère de l'Intérieur, des partis politiques, de l’UGTT, des journalistes, juristes, sociologues, universitaires en anthropologie, islamologues, philosophies et des Députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple.

En se basant sur les multiples recommandations élaborées pour la Tunisie, les associations de la société civile pourront développer des projets visant à instaurer des systèmes d'alertes précoces, s'engager dans des actions avec les femmes, les mères et tous les citoyens et ce, à tous les niveaux: enseignement, éducation religieuse, santé, lois, citoyenneté, famille, sensibilisation aux résolutions Onusiennes, respect des droits fondamentaux, inclusion économique et sociale, médias, institutions sécuritaires, relations citoyennes/citoyens avec les forces de sécurité du pays.

D'après Communiqué

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