Les regrets de Hamadi Jebali

Les regrets de Hamadi Jebali

 

L'ancien secrétaire général du mouvement Ennahdha qui vient d'annoncer sa démission,   a déclaré, dans une interview accordée jeudi 18 décembre 2014 au journal Assabah, qu’il est prêt, à rendre des comptes concernant les affaires de l’extradition de l’ex-chef du gouvernement libyen Baghdadi Mahmoudi et des tirs de la chevrotine contre les manifestants à Siliana. Mais il préfère ne pas parler avant le scrutin du second tour de la présidentielle, pour ne pas embarrasser Moncef marzouki.
 
Au sujet de sa démission d’Ennahdha, Hamadi Jebali regrette beaucoup que son ancien parti n'ait pas présenté son propre candidat jugeant cette position de "grave erreur".  Pourtant, renchérit-il, "la voie était presque libre mais, certains dirigeants pensaient qu'on allait gagner les législatives haut la main, alors que 9 sondages sur 10 nous donnaient perdants face au Nidaa Tounes. Les résultats m’ont donné raison ».
Pour ce qui est de la position de neutralité affichée par son ancien mouvement, Jebali pense qu’il n’est pas « logique de se de ne pas orienter près d’un million d’électeurs et de leur laisser le libre choix. »
 
Interrogé sur sa place dans le paysage politique en Tunisie et comment il envisage de poursuivre ses activités, Jebali a complètement nié être en train de former un nouveau parti avec Moncef Marzouki, ni Hamed Karoui, ni Habib Ellouz.  Et de répliquer qu’il ne cherche pas à occuper des postes dans le nouveau gouvernement.