Liste des compagnies intéressées par la rachat des actifs de l’ENI en Tunisie

Liste des compagnies intéressées par la rachat des actifs de l’ENI en Tunisie

Le site africaintelligence.fr a consacré un long article pour présenter la liste de compagnies pétrolières intéressées par le rachat  des actifs de la société italienne ENI qui cherche à quitter la Tunisie.

Bien que présente en Tunisie depuis 1961, cette compagnie qui exploite des gisements de pétrole saharien dans le sud du pays ainsi que deux gisements offshore au large du Sahel et produit environ 31% de la production totale d'hydrocarbures du pays (12000 sur 38000 barils par jour produits en Tunisie), a donc décidé de partir en raison de l’instabilité politique, de la rigidité du pouvoir législatif, du climat de l’investissement, des revendications sociales et de la faible rentabilité des petits gisements comme ceux qui existent dans notre pays. 

 L’article d’africaintelligence.fr a rappelé qu’alors que l'ENI est en train de préparer le gouvernement tunisien à son départ du pays, un certain nombre d'entreprises s'intéressent à ses  actifs en Tunisie.

L’article a rappelé que l’ENI a échoué pour vendre ses actifs à Trident Energy en 2019, car le gouvernement tunisien a estimé  à l'époque  que cette compagnie n’a pas fourni suffisamment de garanties d'investissement à long terme.  

Il a été aussi rapporté que les dirigeants de l’ENI, qui ont mandaté la banque d'investissement Lazard pour les représenter, ont rencontré le 1er juin le Chef du gouvernement Hichem Mechichi pour lui faire part de l'état d'avancement du processus de cession.

Selon la même source, Perenco, Savannah Petroleum, Petronor et plusieurs autres sociétés examinent les données techniques disponibles sur les licences de production d'ENI. Toujours selon africaintelligence.fr, même Mazarine Energy, qui est déjà présente en Tunisie, examine également les données fournies par l’ENI bien qu’elle essaye parallèlement de vendre ses actifs  dans notre pays avec l'aide de la banque Stifel, à cause des blocages interminables de sa production à Kébili et des pertes colossales qu’elle subit depuis le début de l’année 2021.

 L’article a rappelé à sa fin que malgré cet intérêt exprimé par certaines compagnies pour l’acquisition des actifs de l’ENI : «  presque toutes les compagnies pétrolières actives en Tunisie dont Shell, CNPC et KUFPEC espèrent partir en raison du contexte social difficile et d'une géologie jugée peu intéressante. »  

 

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