Liste noire, après Chedly Ayari, à qui le tour ?

Liste noire, après Chedly Ayari, à qui le tour ?

Chedly Ayari a été poussé vers la porte de sortie à la suite du classement de la Tunisie par le parlement européen dans la liste noire en matière de blanchiment d’argent et de financement de terrorisme. Pour le chef du gouvernement Youssef Chahed, il ne fait aucun doute que la BCT et la commission d’analyses financières sont responsables de ce camouflet. Alors que pour beaucoup d’observateurs, la diplomatie tunisienne n’a pas fait assez pour éviter ce classement. Le ministre des affaires étrangères Khemaies Jhinaoui était en déplacement à Bruxelles deux jours avant le vote des parlementaires européens. Il a rencontré le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et il s’est montré optimsite après son entretien avec elle. Or, deux jours plus tard, notre pays a été épinglé.

Selon les confidences de Maghreb Confidentiel, « au sommet de l'Etat, certains considèrent que le chef de la diplomatie a sa part de responsabilité, pour avoir mal anticipé ce classement et pris de haut son homologue européenne Federica Mogherini, rencontrée le 5 février à Bruxelles ». Il pourrait faire les frais de ces déboires pour avoir mal « anticipé ce classement », d’autant plus que la diplomatie tunisienne « n’a entrepris aucun lobbying à Bruxelles ».

 Et la liste pourrait s’allonger encore. 

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