Malgré la grave injustice dont elle est victime, SAIPH augmente de nouveau son capital

Malgré la grave injustice dont elle est victime, SAIPH augmente de nouveau son capital

L’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société Arabe des Industries Pharmaceutiques SAIPH, réuni le 30 août à Tunis, a décidé une nouvelle augmentation de capital de 27 millions de dinars, ce qui porte l’augmentation du capital de la société à 51 millions de dinars en une année.

 Cette nouvelle augmentation vise à renforcer le potentiel industriel de SAIPH et sa position en Tunisie et à lui permettre de conquérir de nouveaux marchés à l’export, notamment dans les pays arabes et l’Afrique subsaharienne.

Cette décision intervient au moment où SAIPH s’est vue retirer par la Direction de la Pharmacie et du Médicament (DPM) plusieurs de ses produits fabriqués sous licence, en infraction flagrante aux lois tunisiennes et internationales.

 Ce retrait a été rendu possible après la publication par la DPM d’un nouveau guide d’enregistrement des médicaments, permettant le transfert des autorisations de mise sur le marché, sans l’accord de leurs détenteurs légaux. Ce qui constitue une exception à l’échelle internationale et laisse les mains libres aux multinationales pour le contrôle et l’affaiblissement de l’industrie pharmaceutique nationale.

Malgré ce signal négatif envoyé par la DPM aux investisseurs étrangers et surtout aux arabes parmi eux, les actionnaires de SAIPH et principalement ACDIMA qui détient la majorité du capital de SAIPH, ont décidé de continuer à investir dans cette société et à faire confiance à la Tunisie, pour en faire une plateforme importante pour la fabrication et l’exportation des médicaments à destination du monde arabe et de l’Afrique subsaharienne.

A rappeler qu’ACDIMA est un fond d’investissement de la ligue Arabe auquel participent 16 états arabes, dont l’Etat tunisien. L’objectif pour lequel il a été créé est d’assurer la sécurité et l’indépendance des pays arabes en matière de médicament.

En tout état de cause, SAIPH continuera à défendre ses intérêts et ceux de ses actionnaires, dont l’un des principaux est l’Etat tunisien, par tous les moyens légaux à sa disposition et à éclairer l’opinion publique sur l‘évolution de la situation, tout en gardant son entière confiance dans les institutions et la justice de son pays, la Tunisie, pour corriger l’injustice dont elle a été victime.

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