Ministère de l’Energie : les hauts responsables limogés prépareraient leurs ripostes.

Les hauts responsables limogés du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, à savoir le ministre Khaled Kaddour, le secrétaire d’Etat aux mines Hachem Hmidi et trois autres hauts fonctionnaires prépareraient leurs ripostes documents à l’appui, pour se défendre des accusations portées contre eux et présentées au public comme étant le motif de leur limogeage, rapporte samedi 2018 le site Al-charaa Al-Magharibi

D’après ce site d’information, les responsables limogés auraient décidé de riposter à la suite de contacts, notamment du ministre Khaled Kaddour, avec un certain nombre de personnalités influentes, dont, en premier lieu, le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi, qui leur aurait conseillés de s’en remettre à l’opinion publique et de présenter un dossier circonstancié et documenté.

Le ministre limogé et trois autres hauts responsables, à savoir les directeurs généraux de l’énergie et des affaires juridiques, de même que le PDG de l’ETAP seraient sur le point de présenter notamment deux documents qualifiés d’’’importants’’ : le premier prouverait que la notification de la situation irrégulière du gisement controversés avait été faite par le ministre limogé, et le deuxième serait une note explicative sur la situation du gisement depuis qu’il était la propriété d’un investisseur étranger.

En outre, le ministre limogé Khaled Kaddour aurait alerté, dans un courrier officiel adressé à la Présidence du gouvernement, sur le fait qu’il n’était pas dans la tradition de l’Etat que le chef du gouvernement inaugure un gisement pétrolier encore en phase d’exploration.

D’après les mêmes sources, un autre document serait dévoilé, et consisterait en une demande faite par le chef du gouvernement et un de ses conseillers et que le ministre aurait tenu à refuser.

Le chef du gouvernement avait décidé la veille le limogeage de cinq hauts responsables du secteur de l’énergie, le ministre en tête, et le rattachement du ministère à celui de l’Industrie et des PME, rappelle-t-on.