Mohamed Abbou vole au secours de sa femme Samia
Le fondateur du Courant démocratique Mohamed Abbou a consacré un long post à son épouse la députée Samia Abbou qui a été attaquée par certains de ses collègues à l’ARP lors du débat sur la prorogation du mandat de l’Instance Vérité et Dignité.
Mohamed Abbou a entamé son texte par rappeler l’histoire d’amour qui les a unis en rendant un hommage appuyé à son épouse la qualifiant de la plus brave et la plus courageuse des femmes qu’il ait jamais connues.
Selon lui Samia Abbou est victime d’une campagne de dénigrement car elle a osé mettre à nu certains députés qui profitaient de leur position pour faire du chantage à des hommes d’affaires et ainsi s’enrichir sur leurs dos.
Il a, dans ce contexte, mentionné un député qui a ouvert un kiosque à El Menzah 6 et ce, sans autorisation légale car il a fait jouer son réseau de par son appartenance à un parti politique connu.
Il a par ailleurs, fait référence à d’autres députés qui font preuve d’abus de pouvoir dans leur région, ces derniers, a-t-il précisé, se permettent de changer les délégués et les maires qui ne les arrangent pas.
Dans cette lettre, Mohamed Abbou fait référence au député Hassan Laâmari de Nidaa Tounés qui avait accusé Samia Abbou de mœurs légères en affirmant qu’elle était une danseuse.
Pour le dirigeant du Tayyar, ce député a eu recours à des méthodes utilisées par le régime de Ben Ali pour dénigrer ses opposants, avant que l’ancien président ne demande en personne à cesser ces pratiques.
« Ces députés font preuve d’une plus grande bassesse que l’ancien régime » a dénoncé Mohamed Abbou.
Le fondateur du Courant démocratique promet que le peuple se débarrassera tôt au tard de ce qu’il a appelé la bande au pouvoir soit aux prochaines élections de 2019, soit par une révolte populaire conduite par les « affamés » et les laissés pour compte de l’actuel mandat.
Il s’en est pris à Nidaa Tounes un parti dont il a demandé que ses dirigeants soient jugés, en laissant entendre qu’il est financé par de l’argent à l’origine douteuse provenant de sulfureux hommes d’affaires tunisiens aujourd’hui en prison, et de pays étrangers (dont notamment les Emirats Arabes Unis).
Il affirme à ce titre qu’il a demandé à ce que ce parti soit jugé pour avoir appelé à l’insurrection du temps de la Troïka, ainsi que pour avoir reçu des financements étrangers.
« S’ils avaient été jugés à travers des procès équitables et que des lois indispensables aient été prises pour protéger le pays et sa révolution unique nous n’en serions pas là à être envahis de honte pour nous être soumis à une bande arrivée au pouvoir par le crime », conclut-il.
Ce post a été largement relayé sur Facebook. Plusieurs internautes, se sont solidarisés avec le couple Abbou même s’ils ne partagent pas leurs positions politiques.
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