Monétique : « cartes Afrique », en Tunisie pour la deuxième fois de suite

Pour la deuxième année consécutive, l'évènement « cartes Afrique » dans sa 5ème édition se tient en Tunisie. Ce choix

porté sur notre pays est e grande partie motivé par le vif succès connu par la version 2009, au cours de laquelle, le monde de la monétique et des cartes bancaires s’est ouvert sur les avancées et performances notoires réalisées en Tunisie. La Tunisie qui, de l’avis des experts internationaux joue un rôle avant-gardiste en matière de technologies de paiement et qui, rappelons, été le premier pays en Afrique à avoir migré, en 2004, vers l’EMV et où les TPE et les DAB se sont converti à l’EMV.

Pour revenir à l’édition actuelle, M. Hassan Alaoui, PDG de e-conférence, a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Tunis, que « cartes Afrique 2010 » sera l’occasion de faire le bilan après cinq ans d’expériences déjà. Et d’indiquer que cette année l’évènement sera marqué par un taux de participation record vu les 500 participants confirmés issus de 35 pays différents, pour annoncer, par ailleurs, qu’à partir de 2011, la conférence se transformera en un salon africain de la carte qui, trois jours durant, fera guise de véritable vitrine de l’évolution de la monétique en Afrique francophone.

Pour sa part, M. Khaled Fradi, DG de la société monétique-Tunisie (SMT), a passé en revue les principaux indicateurs traducteurs de l’expansion rapide de la monétique nationale. Il a, pour ce faire, noté avec satisfaction le triplement du nombre de cartes bancaires émises en l’espace de trois ans seulement.
Selon le conférencier, 1450 DAB sont fonctionnels en Tunisie jusqu’à fin mars 2010 et 10500 commerçants sont affiliés au procédé de paiement par carte pour la même date. Ces derniers, indique M. Fradi, n’étaient que 4300 en 2003 présentent un rythme d’évolution relativement lent, soit à raison d’1,5 nouveau TPE par an et par agence.

Le nombre des transactions effectués via cartes bancaires est, quant à lui, de l’ordre de 36 MD dont 85% sous formes de retrait et seulement 15% sous forme d’achat, un taux qui devrait très vite être revu à la hausse si l’on sait que la Banque Centrale consent entre huit et Dix milliards pour la confection des billets de banque.

Par ailleurs, des experts maghrébins et africains participant à cette manifestation ont débattu ; jeudi, des enjeux d'ordre commercial et stratégique résultant du développement considérable des activités monétiques.
Cette avancée se reflète dans l'augmentation du nombre de porteurs de cartes de paiement, la multiplication des terminaux de paiement électronique, des distributeurs automatiques de billets et des guichets automatiques bancaires sur le continent africain qui connaît une révolution monétique à des rythmes différents.

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