Mystères sur l'assassinat d'un touriste algérien en Tunisie

Mystères sur l'assassinat d'un touriste algérien en Tunisie

 

Un touriste algérien de 27 ans en vacances de quelques jours en Tunisie a été assassiné. Le corps de Ghilas Fekrache a été identifié, mercredi 2 août 2017, à la morgue de l’hôpital de Beja. Porté disparu depuis le 11 juillet 2017 à Béja, la famille a été contactée mercredi 2 août, pour être informée qu’il a été retrouvé mort.

Mercredi 2 août, un groupe de jeunes de son quartier prend donc la route vers la Tunisie dans l’espoir de retrouver la trace de leur copain. Ils prennent soin d’établir des contacts en territoire tunisien via leurs connaissances dans les wilayas de l’Est du pays. Des fixeurs et des guides se sont mobilisés pour cette opération de recherche. «Quand nous sommes arrivés à Tunis, à l’aube du jeudi 3 août, nous avons rencontré des personnes au courant du sort réservé à plusieurs Algériens qui partent par route vers ce pays voisin», nous dira Reda Iratni, l’un des jeunes du quartier qui a fait le voyage. «Les Tunisiens qui nous servaient de guides nous ont emmenés d’abord vers l’hôpital Charles Nicolle de Tunis. Nous avons dû attendre 7h du matin pour pouvoir accéder à la morgue.

Il y avait dans cette morgue plusieurs corps d’Algériens non encore réclamés par les leurs, mais celui de Ghiles n’y était pas», dira Reda. Celui-ci ajoute que leurs guides ont alors suggéré d’aller à la police qui les a orientés vers l’hôpital de Badja, à une trentaine de kilomètres des frontières tuniso-algériennes. «Nous avons dû faire le chemin inverse, vers la commune de Badja. Nous nous sommes directement dirigés vers l’hôpital où nous avons découvert le corps de Ghiles gardé à la morgue», relate encore Reda avec beaucoup d’émotions. «Tout d’abord, je ne l’ai pas reconnu, car son visage était déformé. J’ai alors demandé à voir ses genoux, car sa maman m’a expliqué que son fils portait deux tatouages d’étoiles sur cette partie de son corps. En effet, j’ai reconnu Ghiles grâce à ses tatouages, et là, nous avons décidé d’aller à la gendarmerie de cette ville», poursuit-il.

Plusieurs versions existent à propos du meurtre de ce jeune algérien, fils unique d’une maman veuve. Certains parlent d’un braquage qui aurait mal tourné d’autant qu’aucun papier n’a été retrouvé dans la voiture du défunt.L’enquête se poursuit pour déterminer les véritables circonstances du meurtre. (avec http://www.depechedekabylie.com)

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