Néji Jalloul est tombé par terre !

Néji Jalloul est tombé par terre !

Ceux qui ont lu « les Misérables » de Victor Hugo, paru en 1862, se souviennent certainement de cette chanson chantée par le jeune Gavroche, l’un de ses personnages principaux,

« Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à Rousseau. ». Le premier ver de cette chanson a été emprunté par l’actuel directeur général de l’Institut tunisien des études stratégiques, l’ancien ministre de l’éducation Néji Jalloul, sans en citer ni la référence ni l’origine, ce qui est inadmissible de la part d’un universitaire, pour qualifier, sans le dire clairement, la situation qui prévaut actuellement au sein de Nidaa Tounes, le parti dont il est membre du bureau politique, avant qu’il ne soit écarté par le directeur exécutif Hafedh Caid Essebsi.

Lui, l’historien n’est, certainement, pas sans savoir que cette expression, une fois restituée dans son contexte historique, signifie que Voltaire et Rousseau qui « ont beaucoup influé sur la révolution, son tenus« dans certains cercles, des royalistes, pour responsables » de tout ce qui se passait à l’époque.

Mais qui accuse-t-il au juste d’être derrière la déconfiture du parti? Selon la députée Bochra Belhaj Hmida, Néji Jalloul « fait partie des gens qui assument le plus la responsabilité de l’état de Nida ».Il n’a « jamais pris position et jamais pensé pour et avec le groupe. Il parle d’ego et il en est le plus loti. Bochra termine en écrivant: « je n’aurais jamais dit ceci publiquement n’eut été encore une fois ton statut « héroïque «La faute à voltaire il est grand temps que tu cesses toi-même de le jouer »

 Sans commentaire.

B.O

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