New York inondée et paralysée par des pluies torrentielles

New York inondée et paralysée par des pluies torrentielles

Des pluies très importantes tombées dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord-est des Etats-Unis ont partiellement paralysé la mégapole de New York, son gigantesque métro, ses routes et l'un de ses aéroports, les autorités appelant la population à la plus grande prudence.

"Si vous êtes chez vous, restez chez vous, si vous êtes au travail, ou à l'école, restez à l'abri pour l'instant. Une partie du métro est inondée et il est extrêmement difficile de se déplacer en ville", a prévenu en fin de matinée le maire démocrate de la ville, Eric Adams.

Des images rapportées par des journalistes de l'AFP, des médias locaux, et sur les réseaux sociaux ont montré des véhicules circulant difficilement sur des routes submergées, voire totalement bloqués avec de l'eau jusqu'aux fenêtres; des commerçants cherchant tant bien que mal à dégager l'eau de leurs boutiques; et des stations de métro inondées.

L'eau est déjà montée jusqu'au premier étage de l'immeuble de Brooklyn où habite Ahmed Abdou, un chauffeur de taxi de 50 ans.
"Toutes ces tempêtes arrivent chaque année à la même époque. Nous devrions mieux les anticiper", explique ce New-Yorkais d'origine égyptienne, qualifiant le métro de "catastrophique".

Le commissaire à la protection environnementale de la ville de New York, Rohit Aggarwala, a estimé de son côté que "d'une manière générale, nous le savons, cette évolution de la météo est le résultat du changement climatique".

"Et la triste réalité est que notre climat change plus vite que notre infrastructure ne peut y répondre", a-t-il ajouté.
Les autorités locales ont déclaré l'état d'urgence pour la mégapole de 8,5 millions d'habitants, ainsi que Long Island à l'est et la vallée de l'Hudson, des régions régulièrement touchées par les inondations.

D'après les services météo, les intempéries sont susceptibles d'atteindre 5 cm par heure et pourraient atteindre 18 cm au total dans certaines zones, résultat d'une dépression le long de la côte mi-Atlantique, qui attire l'air humide de l'océan.

(AFP)

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