Néziha Rjiba : Quand l’hôpital se moque de la charité

 Néziha Rjiba : Quand l’hôpital se moque de la charité

 

Néziha Rjiba, alias Om Zied se veut la conscience nationale. N’étant pas elle-même d’une première jeunesse, elle ose se moquer de Béji Caïd Essesbi le nonagénaire comme elle dit qui écrit-elle dans un post, « après s’être compromis et a compromis le pays dans une présidence « vieillarde » a porté le flambeau du rajeunissement de la scène politique conformément aux principes de la révolution ».

Elle ajoute dans son style incisif : « Il y des gens qui continuent à avaler leurs repas et à redire des mots justes pris dans le sens de mensonges… de même qu’ils continuent à diaboliser tout opposant et à lui jeter à la figure des accusations de haine et de rancune comme ils l’ont fait avec nous lors de la campagne présidentielle avant qu’ils ne découvrent la face cachée et qu’ils se mordent les doigts de remords. »

L’épouse de Mokhtar Jellali qui fut en 2011 le ministre de l’agriculture du gouvernement Essebsi reprend le dicton tunisien disant de quelqu’un que « s’il voulait réussir il se serait réveillé plus tôt », c’est à dire qu’il aurait mieux valu pour Essebsi de présenter à la présidence une jeune « compétence » de son parti, au lieu d’avoir noué le collier l’entourant par les têtes blanches faisant en sorte que Chahed apparaisse, le pauvre, discordant. Cette discordance est comparable à celle de certaines chaines qui emplissent leur vide estival par des concerts qui assourdissent les oreilles saines. »

« Pour ma part, écrit-elle ensuite, je ne connais pas personnellement M.Chahed et je ne suis ni pour ni contre sa désignation. Je prévois qu’il sera le chef de gouvernement sans que cela ne soit à mon sens ni porteur d’espoir ni de désespoir…parce qu’en toute simplicité, je considère que nous sommes encore dans une situation transitoire que M.Chahed sera une de ses étapes (qui sera plus ou moins longue).

Cette phase transitoire s’allongera et permettra de faire le tri et de filtrer deux vérités après quoi nous atteindrons une situation stable et saine, à condition que la vigilance citoyenne ne retombe pas et que la liberté de la critique et de la protestation ne soit pas négligée… en vue de refuser ce qui doit l’être. « Alors, Svp que les approbateurs approuvent toujours c’est leur droit.. Mais qu’ils laissent les protestataires continuer à protester.

L’ère du morceau de sucre (qui fait passer le goût amer, ndlr), est révolue de façon irréversible comme j’espère et je pense. », conclut-elle.

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