Nidaa Tounes : Hafedh Caïd Essebsi récupère « la patente » !
Hafedh Caïd Essebsi a annoncé jeudi qu’il a reçu une correspondance de la présidence du gouvernement à propos de la représentation légale du Mouvement Nidaa Tounes, laquelle comporte une « réaction positive » en sa faveur. Il a ajouté qu’il s’est adressé aux services de la présidence du gouvernement suite au recours qu’il a présenté après le rejet des deux listes de son parti aux élections municipales partielles.
Dans des déclarations à nos confrères du site d’information Acharaa, il a souligné qu’il a récupéré « la patente » après qu’elle ait été suspendue un court moment selon ses dires, affirmant que les congrès de Sousse et de Monastir lui ont attribué la qualité du représentant légal du parti, ce que la présidence du gouvernement vient confirmer en mettant fin au différend à ce sujet.
Caïd Essebsi-jr a annoncé que le bureau politique du Nidaa se réunira lundi prochain et qu’il sera ouvert à toutes les composantes de ce parti. Selon lui, la phase de rassemblement commencera alors en laissant entendre que la question de l’exclusion de certains dirigeants pourrait être reconsidérée et en précisant qu’il reviendra au Bureau politique de trancher la question.
Réagissant à l’appel lancé par le président du groupe parlementaire du Nidaa, Sofien Toubal à enterrer la hache de guerre, il a indiqué qu’il n’a aucun problème avec les personnes et qu’il est prêt au dialogue. « Mes mains sont tendues à tous et je n’ai pas de problème personnel avec Toubal.. la page est tournée. »
Il a révélé par ailleurs que Ridha Belhadj reviendra au parti et que ce retour est une signe de reconnaissance pour les efforts qu’il a déployés lors de ce qu’il a appelé la bataille des recours sans autre précision.
Quant à d’éventuels changements dans la direction du parti, il a affirmé que la chose est possible et que c’est au BP de trancher.
Questionné sur un possible lien entre le vote de membres de sa faction en faveur des amendements à la loi électorale et l’attribution de la qualité de représentant légal, il a souligné qu’il n’est pas intervenu le moins du monde dans cette question et qu’il a laissé la liberté aux députés de voter selon leur conscience.
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