Non, Hamadi Jebali n'est pas passé de chef du gouvernement à... ouvrier !

Crédit photo : Hakayek on line

Depuis quelque temps, une photo de Hamadi Jebali publiée par nos confrères de Hakaek Online, fait le buzz. Sur la photo, on voit l’ancien chef du gouvernement de la Troïka et ex-secrétaire général du mouvement Ennahdha, en tenue d'ouvrier dans un atelier de menuiserie d’aluminium située dans le gouvernorat de Sousse.

Et des mauvaises langues n'ont pas hésité à dire que, depuis sa démission du parti islamiste il y a près de 4 ans, Jebali connaîtrait actuellement des conditions matérielles difficiles qui l’auraient poussé à travailler en tant qu’ouvrier dans l’usine de l’un de ses proches.

Mais il n'en est rien, en réalité, Hamadi Jebali est un passionné de bricolage. En tant qu'ingénieur de formation, l'ancien secrétaire général d'Ennahdha s'adonne souvent à cette passion à l’atelier de son domicile. 

Par ailleurs, Hamadi Jebali n'appartient-il pas au très sélect "Club de Madrid" qui regroupe d'anciens chefs d'Etat et de gouvernement, ce qui supposerait qu'il est à l'abri du besoin

Ce club regroupe une centaine d’anciens présidents de la république et de chefs de gouvernements des quatre coins du monde.

Les deux anciens chefs de gouvernements tunisiens Hamadi Jebali et Mehdi Jomaa sont les seuls ex-responsables politiques maghrébins à faire partie de ce prestigieux cénacle.

Outre 14 africains, 4 anciens chefs d’Etat et premiers ministres arabes siègent ou ont siégé au Club de Madrid. Il s’agit d’Amine Gemayel et Fouad Siniora (Liban), Abdul-Kareem Al Eryani (Yémen) et Sadig Al Mahdi (Soudan).

Le Club de Madrid est une organisation indépendante dévouée au renforcement des valeurs démocratiques et du leadership dans le monde à travers l’expérience de ses membres - plus de 75 anciens chefs d'État et de Gouvernement démocratiques de plus de 55 pays - qui contribuent en offrant leur temps, leur expertise et leurs connaissances dans cette mission.

Et ils sont rémunérés pour cela.