Où est le CNOT face aux dérapages de Jarry ?

Où est le CNOT face aux dérapages de Jarry ?

 

Mis à part un communiqué rendu public le dimanche 18 octobre 2020, dans lequel il a  exprimé sa stupéfaction de la décision de la Fédération Tunisienne de Football de geler les activités du CS Chebba et dans lequel il a demandé de la revoir, le Comité National Olympique Tunisien (CNOT) a bizarrement brillé par son absence face aux dérapages qui polluent la scène sportive.

Le CNOT peut certes dire que les fédérations représentées sous sa bannière sont indépendantes, mais cela ne peut en aucun cas justifier sa passivité étonnante surtout lorsque les valeurs sportives sont bafouées et que lorsque certains responsables sportifs, qui se croient au-dessus des lois, arrivent à mettre en péril la paix civile dans le pays à travers des comportements et des déclarations incendiaires.

Dans tous les pays du monde, les fédérations sportives sont représentées comme la pierre angulaire d’un mouvement sportif, uni et solidaire, rassemblé sous la bannière du Comité national olympique, dans tous les pays la diffusion nationale des règles sportives et des valeurs sportives relève de la responsabilité des comités olympiques nationaux et des fédérations sportives nationales qui exercent sous sa bannière, ainsi que sous la responsabilité des ministères du Sport.

Or en Tunisie, il semble que le CNOT n’est pas prêt à assumer ses responsabilités et à faire face aux dérapages de la Fédération Tunisienne de Football, et particulièrement à ceux de son Tout Puissant président Wadii Jarry.

Ce qui dénote cette passivité inexplicable face à ses décisions et ses déclarations incendiaires, qui sont non seulement contraires aux valeurs de l’Olympisme et du sport mais aussi susceptibles de tomber sous le coup de la loi pour incitation au régionalisme et à la haine entre les classes sociales.  

L’outrance" des déclarations du polémiste président de la FTF qui "contreviennent à la charte déontologique du sport et aux valeurs Olympiques doivent pousser le CNOT, et particulièrement son comité d’Ethique, à se réviser au plus vite pour ne pas perdre à jamais toute crédibilité.  

B.M.

Votre commentaire