Partition du pays, le plan diabolique pour anéantir l’identité nationale !

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Par  temps de guerre, le bruit des mots est aussi terrifiant que le bruit des armes et les Tunisiennes et Tunisiens, jadis unis, solidaires et fiers de leur identité et de leur patrimoine, commencent à se diviser entre de vrais patriotes, réclamant leur tunisianité et défendant leurs acquis et des imposteurs et des mercenaires à la solde de l’internationale Islamo-sioniste rentrés d’exil et libérés à la faveur d’un putsch  pour exécuter ce plan macabre et diabolique visant à la partition de la Tunisie.

Pourquoi la Tunisie ? Le pays s’y prête et sa mosaïque sociale représente un véritable laboratoire pour mesurer l’impact de cette stratégie. Ainsi après  la transformation d’un putsch islamo-sioniste en révolution, les mercenaires, sous couvert d’islamisme et profitant du sentiment collectif d’injustice, se sont positionnés comme l’unique alternative pour rétablir la justice et la dignité. Le traitement  homéopathique a bien fonctionné. Ils ont profité du préjugé favorable et de la confiance d’une partie des Tunisiens naïfs pour étendre leur pouvoir  et se conformer à la stratégie de leurs maîtres.

L’objectif est avoué et tous les moyens seront déployés pour anéantir l’unique vecteur de mobilisation : l’identité nationale.  L’érosion est certes lente mais sûre et inéluctable et les incendies des Zaouias, le dénigrement de Bourguiba, la désinvolture des 3 Présidents par rapport aux fêtes nationales de la République, de l’Indépendance et des Martyrs, le rétablissement des Hbouss, les agressions contre les artistes, le sacre de l’idiotie, le règne de la médiocrité et le blanchiment de l’histoire en sont les meilleurs témoins.  

L’impact de cette stratégie machiavélique de division et de déni identitaire se révèle  plus nocive et plus destructrice que le legs de la dictature de Ben Ali, qui en 23 ans de règne totalitaire, n’a pas osé toucher le modèle sociétale tunisien ni dénigrer les avancées de la première république moderne de Bourguiba. Mais en marge de la  servilité et de la soumission à leurs  maitres, les nouveaux barons de l’islamo-sionisme tentent de gommer des pans de notre histoire, d’imploser notre société   et d’imposer une nouvelles conscience collective pour définir notre ennemi commun. Aujourd’hui et par magie de cette stratégie diabolique, l’ennemi à abattre du bon musulman tunisien n’est plus l’occupant sioniste mais son propre compatriote musulman comme lui mais qui ne partage pas ses idées et qui refuse cette honteuse soumission.

Il n’y a pas si longtemps, il était de rigueur de dénoncer toute rencontre officielle ou officieuse entre responsables tunisiens et représentants sionistes, aujourd’hui, les rencontres et les réunions avec  les ténors du Sionisme comme Bernard Henry Levy constituent des moments privilégiés et une caution  de bonne moralité pour les nouveaux imposteurs.

D'aucuns parlent, aujourd'hui, de la possible déconfiture de la société tunisienne et de sa division inéluctable. Scénario très probable  en considérant la triste réalité d’un pays d'ores et déjà scindé en deux. Nul besoin d’être devin pour constater que la société tunisienne est déjà scindée en deux ; d’un côté les patriotes attachés à leur pays, à leur patrimoine et leur histoire commune et d’un autre côté les inféodés aux diktats de l’islamo-sionisme prônant le séparatisme  et la partition bipolaire.

Plus de deux ans après le putsch islamo-sioniste, la Tunisie est totalement métamorphosée. L’imposture démocratique a eu raison du scénario idyllique  de millions de Tunisiens et le rêve printanier du petit peuple s’est transformé en cauchemar hivernal et glacier. Les divisions sont significatives, le séparatisme est ambiant, la médiocrité se généralise, l’argent sale coule à flots, la misère menace de plus en plus de Tunisiens, le mensonge devient légende, le terrorisme s’installe et la partition de la Tunisie dessinée par les maitres penseurs sionistes et exécutée par les larbins et ingrats islamistes extrémistes devient hélas inéluctable.

Jalel JEDDI