Passe d’armes entre Ben Salem et Hamdi : le degré zéro de la politique et …. de l’éducation

Quand deux anciens ministres de l’Education s’échangent des invectives par médias interposés, c’est déjà problématique. Mais quand cela prend les allures d’un crêpage de chignons on ne peut que s’inquiéter s’agissant de deux hommes qui auraient dû être bien élevés.

La dispute qui a opposé l’ancien ministre de l’Education, Hatem Ben Salem et son successeur, Mohamed Hamdi lui-même devenu ancien ministre après quelques mois d’exercice ne fait honneur ni à l’un ni à l’autre.

Invité sur Attesia TV dans l’émission « le monstre de l’écran », le premier a accusé le second de faire venir par un de ses collaborateurs dans l’auto officielle du ministre du « tabac à priser », le terme en arabe (neffa) étant ambigu, puisqu’il veut aussi dire drogue.

Il n’en a pas fallu plus pour que ce dernier sorte de ses gonds et qualifie son prédécesseur de vil et de mesquin.

Comme le premier dit ne pas vouloir aller plus loin dans l’insulte car il se considère comme un homme d’état, son alter ego lui refuse cette qualité et ajoute qu’il lui récuse d’être même un homme.

Cette dispute est à n’en point douter le degré zéro de la politique. Mais elle est aussi le degré zéro de l’éducation, ce qui est un comble pour deux anciens ministre de l’Education précisément.

Dernière minute : Mohamed Hamdi a effacé son post, mais le mal est fait.