PDL : Abir Moussi décide d’observer une grève de la faim durant les «16 jours d’activisme pour lutter contre la violence à l’égard des femmes

 PDL : Abir Moussi décide d’observer une grève de la faim durant les «16 jours d’activisme pour lutter contre la violence à l’égard des femmes

La présidente du parti destourien libre (PDL) Abir Moussi, a décidé d’observer une grève de la faim durant la période de la campagne internationale « 16 jours d’activisme pour lutter contre la violence à l’égard des femmes » prévue du 25 novembre au 10 décembre 2023. Cette décision a été annoncée dans une lettre que la présidente du PDL a adressée à travers les membres du bureau politique de son parti.

Abir Moussi indique, dans sa lettre, avoir appris depuis sa prison que le ministère de la Femme avait donné le coup d’envoi de cette campagne en faveur des femmes, épinglant ce qu’elle considère comme la “langue de bois” adoptée par la ministre. « Est-ce que la ministre n’avait pas appris qu’une femme libre et militante risque la peine de mort, pour avoir voulu exercer ses droits citoyens élémentaires », écrit-elle dans sa lettre, énumérant toutes les injustices qu’elle avait subies, ainsi que les multiples infractions constatées lors de son arrestation. La présidente du PDL a affirmé qu’elle adressera une correspondance en urgence à l’ONU pour alerter sur la dérive autoritaire du régime tunisien.

Elle ajoute qu’elle va observer une grève de la faim pour protester contre les injustices qu’elle subit tout en faisant porter la responsabilité de toute atteinte à son intégrité physique au pouvoir en place et l’accusant de violence et de torture à son égard. Abir Moussi avait été interpellée devant le bureau d’ordre du palais de Carthage à la date du 3 octobre 2023. Entre quarante et cinquante policiers se sont rendus sur les lieux pour l’embarquer et confisquer les téléphones des personnes présentes. Deux plus tard (jeudi 5 octobre 2023), un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de la présidente du PDL. Elle est accusée d’atteinte contre la sûreté intérieure de l’État.

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