Petrofac : Les protestataires surprennent le gouvernement par de nouvelles revendications !

Petrofac : Les protestataires surprennent le gouvernement par de nouvelles revendications !

Le triste feuilleton de la société pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac, en Tunisie n’est pas prêt à finir.

Bien que notre pays ait déjà perdu 200 millions de dinars suite à ce blocage, bien qu’il ne reste que quelques heures seulement dans cette dernière journée du 20 septembre, date butoir fixée par Petrofac International pour quitter notre pays au cas où son activité n’a pas repris et bien que le gouvernement ait fait toutes les concessions imaginables pour satisfaire les protestataires (qui lui ont valu d’ailleurs d’énormes critiques), quelques uns parmi eux refusent toujours de signer l’accord et se permettent de prolonger cette crise qui menace fortement les intérêts de l’Etat Tunisien.

La nouvelle ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Hela Cheïkhrouhou qui remue ciel et terre pour sauver in extrémis la situation et qui ne veut même pas envisager l’éventualité du départ de Petrofac, car cela aura un coût très lourd pour la Tunisie, a été surprise de découvrir de nouvelles doléances de certains chômeurs protestataires de Kerkennah, émises hier soir.

Dans un courrier irrespectueux dans le fonds et la forme, transmis par l’UGTT, ces derniers ont émis de nouvelles réserves à l’accord proposé par le gouvernement et ont appelé la centrale syndicale à les soutenir pour obtenir toutes leurs revendications.

Au lieu de la somme de 1,5 million de dinars par an à verser par les sociétés pétrolières au Conseil régional qui les utilisera dans des projets de développement pour l’ile de Kerkennah, les chômeurs réclament 10 millions de dinars qui doivent être gérés par un comité local.

Ils exigent désormais l’abandon de toutes les poursuites contre tous les enfants de Kerkennah, à partir de l’envahissement du site de Petrofac le 19 janvier et non plus ceux accusés dans les émeutes d’avril.

Ils demandent l’engagement de l’Etat à respecter un calendrier précis des recrutements des chômeurs. 

Mieux encore ils réclament que le préambule de l’accord mentionne la responsabilité des forces de la police et de la société dans les émeutes qui ont secoué l’île lors du mois d’avril.

Ainsi donc, au moment ou le gouvernement est obligé de trouver un compromis pour éviter au pays d’énormes pertes, certains de ces chômeurs soutenus par des syndicalistes irresponsables continuent leur fuite en avant.

Ces nouvelles surenchères de dernière minute viennent prouver que certains anarchistes cherchent à tout prix le pourrissement de la situation qui coûtera très cher à la Tunisie.

Ce qui nous pousse à nous demander sur l’identité et les objectifs de ceux qui les manipulent pour déstabiliser l’Etat Tunisien, qui n’a désormais qu’une seule alternative pour sauver la face.

A savoir appliquer la loi en mettant tous les intervenants dans ce triste dossier devant leur responsabilité historique.

Votre commentaire