Plusieurs méga projets perdus à cause de la bureaucratie administrative

Plusieurs méga projets perdus à cause de la bureaucratie administrative

 

La bureaucratie  administrative  a fait perdre au pays plusieurs méga projets.  Dans l’interview qu’il a accordée à Jeune Afrique, le secrétaire général de Nida Tounes,  Mohsen Marzouk a affirmé que  « les investisseurs pensent à long terme, ils recherchent d’abord la stabilité économique, un allègement du carcan administratif ». Or certains investisseurs  étrangers ont dû abandonner des projets qu’ils comptaient réaliser en Tunisie à cause de cette bureaucratie administrative qui est «  un vestige du despotisme ».

Marzouk a cité trois exemples. D’abord celui de cet  « investisseur saoudien s’est dit prêt à dépenser plusieurs milliards de dollars pour bâtir une ville nouvelle de 500 000 habitants à Enfidha, sur une zone absolument stérile et inoccupée, donc sans préjudice écologique. Il veut en faire une ville de foires, organisée autour du shopping, pour drainer une clientèle étrangère, sans rien demander à l’État ». Ensuite le cas d’un « fonds qatari  qui envisageait d’édifier un hôtel de luxe gigantesque, sur l’Avenue Mohamed V, un sept-étoiles, adossé à deux malls [« centres commerciaux »], mais il a été découragé par les tracasseries de toutes sortes. Enfin, à Skhira, il y a dans les cartons, depuis de longues années, un projet de centrale nucléaire. Les Russes proposent de la construire et, en échange, de l’opérer. Ici encore, l’État n’aurait pas à débourser d’argent, même si la société de l’électricité devra racheter l’énergie produite ».