Poussant son petit ami à se suicider, elle écope 2 ans et demi de prison

Poussant son petit ami à se suicider, elle écope 2 ans et demi de prison

 

Beaucoup de jeunes, durant leur adolescence, traversent une crise existentielle amenant même certains au suicide. L’histoire qui va suivre en est l’illustration parfaite.

Les faits remontent à 2014 où deux adolescents, Conrad Roy 18 ans et Michelle Carter 17 ans, aux portes de la majorité, traversent une période difficile et sont tous les deux sous antidépresseurs. Pour le jeune garçon, la vie constitue un véritable calvaire, si bien que sa petite amie Michelle Carter, en arrive à penser que la mort serait pour lui le seul moyen d'être heureux, rapporte le New York Times.

Le jeune homme a fini par céder aux textos cruels que lui envoyait  sa petite amie. «Pends-toi, saute d’un immeuble, poignarde-toi, je ne sais pas, il y a plein de façons de faire», a-t-elle écrit le 6 juillet 2014, soit sept jours avant que le jeune garçon ne se donne la mort en s'asphyxiant. Ou encore: «Tu dois faire quelque chose rapidement, quelque chose qui mettra fin à tout ça sans que tu ne te soucies de la douleur», a-t-elle écrit le 5 juillet de la même année.

Des messages acerbes qui ont poussé Conrad Roy à se donner la mort le 12 juillet 2014. Il avait été retrouvé mort dans sa camionnette, garé dans le parking d'un supermarché près d'une pompe à eau qu'il a utilisée pour remplir son véhicule de monoxyde de carbone.

Reconnue coupable d’avoir poussé son petit ami au suicide, Michelle Carter  aujourd’hui âgée de 20 ans a écopé, hier,  jeudi 03 août de 2 ans et demi de prison. Elle fera au moins 15 mois avant de pouvoir demander sa remise en liberté conditionnelle. Elle a également écopé de 5 ans de mise à l’épreuve.

Une peine bien plus légère que ce qu’elle risquait. Elle encourait en effet jusqu’à 20 ans de réclusion. Au cours du procès, ses avocats ont avancé que la jeune femme qui avait 17 ans au moment des faits souffrait d’une forme de dépression et n’avait pas conscience de ses actes. Mais le procureur en a pensé autrement au vu des SMS qu’elle avait envoyé à son petit ami le poussant à commettre l’irréparable.

A.G

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