Près de 2.500 passagers et 700 voitures bloqués à la Goulette en raison d’une grève sauvage du personnel naviguant

Près de 2.500 passagers et 700 voitures bloqués à la Goulette en raison d’une grève sauvage du personnel naviguant

Près de 2.500 passagers et 700 voitures qui devraient partir à Gènes à bord du navire Carthage ce dimanche 2 septembre à 14h, se trouvent à cette heure-ci bloqués au port de la Goulette en raison d’une grève sauvage décrété depuis hier par le syndicat des agents de conduite de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN)dont l’activité a été pourtant suspendue par le bureau exécutif de l’UGTT depuis le 8 mai dernier.

Les revendications tournent autour d’une prime de 35 euros pour le personnel de conduite. Selon les dernières informations, la grogne a gagné de plus nombreuses familles prises en otages par des pseudos syndicalistes irresponsables.

La tension monte et le pire pourrait arriver.

Outre cette interminable prise d’otages de quelques 2.500 passagers, la situation risque de se compliquer d’ici demain lundi si une solution n’est pas trouvée. Demain, le 2éme Carr-Ferry de la CTN Tanit devra se rendre à Marseille avec environ 2.800 passagers et un millier de voitures. Mais tout dépendra du développement des évènements. Car si d’ici là le blocage persiste, la situation risque d’empirer et ce sont les centaines de familles et leurs enfants qui en seront les premières victimes.

Il est à rappeler que suite aux  grèves sauvages de ce  syndicat des agents de conduite de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN)de la CTN pour des grèves sauvages déclenchées sans l’accord de la direction de l’UGTT et sans préavis, ainsi que celles des conducteurs de train pour la prime de l’Aïd, la centrale syndicale a décidé de sévir en suspendant les activités des deux syndicats.

Néanmoins, il semble que l’UGTT n’arrive plus à contrôler toutes ses troupes. Ce qui explique ces écarts répétitifs, dangereux et intolérables auxquels s'adonnent depuis quelque temps quelques responsables sectoriels ou régionaux même parmi ceux que la Centrale Syndicale a sanctionnés à cause justement de leurs dépassements « criminels ».

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