Quand l'actualité est faite de casse-tête

 Le monde actuel connaît de multiples tensions, diverses et variées, comme l'a souligné Kamel Cherif, journaliste, analyste géopolitique et communiquant, dans son point chaud du 15 avril 2021. Ainsi, il y a de la tension entre Moscou et Washington, entre la Russie et l'Ukraine, de même entre les États Unis et la Chine à cause du statut de Taïwan....

 Toutes ces tensions et celles générées par le nucléaire iranien, la cause palestinienne, la guerre civile en Syrie, le terrorisme, la Covid, la famine, le trou de l'ozone, la pollution et la pauvreté passent en second devant l'essentiel : la tension entre les différents acteurs politiques en Tunisie.

 La Libye se rétablit, l'ère des Castro à Cuba est révolue et le Prince Philippe enterré en attendant d'être rejoint, dans quelque temps par sa "saucisse" (c'est ainsi qu'il la surnommait depuis qu'elle a commencé à avoir des rondeurs) et les tunisiens assistent ébahis à une actualité nationale faite de faits inédits

Dans le pays de Hannibal, de la Zitouna, de Ibn Khaldoun, des Ben Achour et de Hichem Djaït, le statut quo consiste en un chef de l'État qui veut les têtes de "son" chef du gouvernement et du président du parlement qui à son tour veut la tête du chef de l'État! Alors que l'état est à deux doigts de la faillite, les trois présidents, têtues, n'ont de tête que pour s'entrecouper leurs têtes.

 A cause de cet entêtement "chronique et aigu", les citoyens ne sont plus que des têtards et le pays catastrophé, prend de plus en plus du retard.

Chez nous, un vrai casse-cou à la tête de l'Etat est entrain de calciner le peuple et le pays car ce n'est pas que ça chauffe, mais ça brûle...

Dix ans après l'immolation de Bouazizi, un citoyen pose nu devant le palais présidentiel et ça veut tout dire de l'état de l'État.

Alors qu'une décennie après la "révolution" la déchéance a touché tous les secteurs, à la tête de l'Etat, comme les différents acteurs politiques, "on a touché le fond et on continue à creuser"!