Quand le feuilleton du remaniement devient ennuyeux à n’en plus finir

Quand le feuilleton du remaniement devient ennuyeux à n’en plus finir

 

Le remaniement se fait toujours attendre et jusque-là le Chef du gouvernement n’a pas trouvé la panacée. Ses rencontres avec les différents protagonistes n’ont pas abouti à un accord final sur les noms proposés. Sa réunion mardi à Dar Dhiafa à Carthage avec les représentants des partis politiques et les organisations sociales signataires du « Document de Carthage », n’a aps, semble-t-il permis de décrisper la situation.

Cette réunion a pour ordre du jour, outre le remaniement ministériel que le chef du gouvernement doit annoncer probablement mercredi, la situation économique et sociale de la Tunisie ainsi que la feuille de route du gouvernement pour la période à venir.

A son tour, le président de la République Béji Caid Essebsi a émis des réserves sur certains noms. De son côté, le président de l’ARP Mohamed Ennaceur a annoncé, hier, à l’issue de la réunion des   groupe parlementaires que les conditions d’organisation d’une session parlementaire extraordinaire ne sont pas encore remplies. Cette session ne peut se réunir, selon l’article 57 de la Constitution énonce qu’à « la demande du président de la République ou du chef du gouvernement ou à la demande du tiers de ses membres pour examiner un ordre du jour déterminé ». Ce qui signifie que contrairement à ce qui a été précédemment annoncé, le chef du gouvernement n’a pas encore sollicité le vote de confiance pour ses nouveaux ministres.

Pendant ce temps, la liste des partants et des entrants s’allonge au fil des jours et au gré des uns et des autres. Après Abdelkrim Zbidi à la défense, Samir Bettaieb à l’éducation, on parle de Lotfi Brahem à l’intérieur et de Khaled Ben Gaddour à l’énergie et des mines.

B.O

Votre commentaire