Quand Slim Riahi déverse sa bile et prend à partie Youssef Chahed

Quand Slim Riahi déverse sa bile et prend à partie Youssef Chahed

 

Slim Riahi est amer, très amer. Même la fête de l’Aïd El-Kébir est pour lui une occasion non d’échanger des vœux mais de déverser sa bile sur tout. Dans un post sur sa page Facebook, il affirme que cette fête a été un « échec ». Elle est comparée à un « cauchemar » pour les familles tunisiennes qui n’ont pu acheter le mouton et ont dû échafauder des scénarios pour justifier cette privation.

Selon lui, cette fête a donné lieu à des « images hideuses » de longues queues devant les domiciles de certains hommes d’affaires de personnes venant demander des aides pour l’achat du mouton ou des fournitures scolaires. Le malheur c’est que certains de ces hommes d’affaires sont accusés de corruption ou d’évasion fiscale. L’Aid a vu même la coupure de l’eau dans certaines régions.

Tout cela s’est passé en l’absence de toute volonté gouvernementale d’assurer la réussite de cette fête contrairement à d’autres pays musulmans y compris ceux qui vivent les affres des guerres, des famines et des drames, dit encore le président de l’UPL.

Pendant ce temps le chef du gouvernement recevait des hommes d’affaires pour leur parler de l’importance de l’investissement sans prendre la moindre mesure pour les inciter à lancer des projets ajoute Slim Riahi qui s’interroge pourquoi M.Chahed n’a pas consacré quelques minutes pour souligner l’importance d’assurer la réussite de l’élan de solidarité à l’occasion de l’Aïd et de la rentrée scolaire.

Au troisième jour de l’Aïd alors que tout le monde semble se réjouir que « le cauchemar s’est dissipé » pour ne laisser que l’amertume et des soucis en espérant que cela ne répétera pas l’année prochaine a dit encore le président de l’UPL qui a appelé les responsables à descendre dans l’avenir de leur tour d’ivoire non en mangeant un kaftagi dans un restaurant populaire dans l’environnement de la Kasbah(le post est illustré d’ailleurs d’une photo de Youssef Chahed hilare alors que le sandwich au kaftagi était posé à la table devant lui) mais par le travail et la prise des bonnes décisions et de s’approcher du citoyen.

Avant l’actuel chef de gouvernement ses prédécesseurs ont mangé le fricassé, l’ojja ou le méchoui sans que rien ne change, conclut-il.

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