Qu’attendent les autorités tunisiennes pour fermer les frontières avec l’Italie ?

Qu’attendent les autorités tunisiennes pour fermer les frontières avec l’Italie ?

… La situation s’aggravant de jour en jour et l’épidémie du Coronavirus s’étendant à un grand nombre de pays, il est temps que des mesures radicales soient prises par les autorités tunisiennes, au plus haut niveau, afin de limiter au maximum sa propagation.

L’Italie, le pays européen le plus touché par ce virus et le plus proche de nous (à part nos voisins algériens et libyens), vient de décider la mise en quarantaine de tout le nord du pays, touchant au moins 15 millions de citoyens à la fois, alors que les responsables tunisiens ne se pressent pas pour décider de la fermeture des frontières qu’impose l’expansion alarmante de ce mal.

Pire encore, nous venons d’apprendre que le bateau « Splendid », de la compagnie italienne GNV, va accoster dans les heures qui viennent, alors qu’un vol en provenance de Milan est arrivé ce matin à l’aéroport de Tunis-Carthage. Sachant qu'en Italie-même, Rome a interrompu tout vol en provenance ou à destination de Milan !

Si c’est par souci de « sauver », entre autres, notre tourisme, le mal est déjà là et la facture à payer sera encore plus lourde, particulièrement au niveau humain, car même si les autorités chez nous hésitent à interrompre vols et traversées, ce sont les autres pays d’en-face qui ont depuis quelque temps limité au maximum leur trafic.

D’autre part, quel que soit l’effort, aussi dévolu que louable, de la part de nos services de contrôle sanitaire aux points d’accès terrestres et aéroportuaires, le risque persiste et d’éventuelles personnes contaminées peuvent passer par les « mailles du système », et en premier lieu celles en provenance d’Italie.

En attendant que le mal soit endigué et la situation maîtrisée au niveau international, ce qui nécessitera certainement des mois et des mois, les autorités nationales ont le devoir et sont dans l’obligation d’ « isoler » provisoirement le pays afin de préserver la santé des citoyens.

J. B. A.

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