Rapatriement des Tunisiens : 3 vols d’Afrique, un autre de Bruxelles et d’autres à partir de lundi (Exclusif)

  Rapatriement des Tunisiens : 3 vols d’Afrique, un autre de Bruxelles et d’autres à partir de lundi (Exclusif)

 

Trois vols de Tunisair sont programmés à partir des pays d’Afrique occidentale (Burkina-Faso, Niger, Mali, Sénégal) vendredi et samedi en vue de rapatrier quelques 400 Tunisiens de ces pays. Un quatrième aura lieu avant la fin de la semaine pour les Tunisiens bloqués à Bruxelles. Un vol est aussi programmé pour la France du Sud, Marseille et Nice. En revanche aucun vol n’est prévu pour l’Italie.

Ces informations ont été fournies par le directeur de l’information et de la diplomatie publique au ministère des Affaires étrangères Bouraoui Limam à Espace Manager.

Le ministre des Affaires étrangères Noureddine Erray a tenu ce vendredi matin une réunion consacrée à l’examen de la situation des Tunisiens bloqués à l’étranger à laquelle ont pris part plusieurs ministres dont ceux de l’Intérieur, du Transport et de la Santé.

Selon Bouraoui Limam, d’autres vols seront organisés au début de la semaine prochaine au profit des Tunisiens qui se trouvent dans les pays du Golfe. Trois pays sont concernés, les Emirats, le Qatar et l’Arabie Saoudite. Le rapatriement touchera non seulement les Tunisiens bloqués dans ces pays, mais aussi ceux dont le contrat de travail est arrivé à expiration ou qui ont été placés au chômage technique en raison de la situation née du Coronavirus.

Pour l’Afrique orientale et australe, Bouraoui Limam n’écarte pas la possibilité de dépêcher un avion militaire pour pouvoir rapatrier les Tunisiens qui se trouvent bloqués dans un certain nombre de ces pays.

Le directeur de l’information au MAE chiffre le nombre des Tunisiens qui souhaitent être rapatriés à plus de 4000. Il a révisé à la hausse un chiffre précédent qui estime ce nombre à 2200, du fait que des Tunisiens résidant à l’étranger ont exprimé le désir de rentrer au pays, suite aux modifications de leur statut dans les pays d’accueil en raison de la conjoncture consécutive à la crise du Covid-19 qui frappe l’ensemble des pays du monde.

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