Remaniement : pour sauver Mehdi Ben Gharbia et Iyed Dahmani, Chahed accepte de garder Majdouline Cherni

A quelques jours sinon quelques heures de l’annonce du remaniement ministériel, les rumeurs, supputations et autres « bouche-à-oreille » vont bon train.

Ainsi selon le quotidien le Maghreb qui dit tirer ses informations de bonnes sources, deux départs sont certains ceux du ministre de l’Intérieur Hédi Majdoub qui aurait demandé à être déchargé de ses fonctions et Héla Cheikhrouhou dont le département, les mines, l’énergie et les énergies renouvelables rejoindrait l’industrie puisque le ministère, industrie et commerce que dirige Zied Ladhari serait scindé en deux.

Le journal affirme que si un accord a été trouvé entre Youssef Chahed et le président Béji Caïd Essebsi sur le prochain titulaire de l’Intérieur dont il ne révèle pas l’identité, il indique que Ladhari serait pressenti pour le ministère du commerce, alors que lui préfère l’Industrie, les mines et l’énergie.

D’après la même source, Youssef Chahed aurait eu l’intention de se séparer des ministres des Transports Anis Ghédira et de la jeunesse et des sports Majdouline Cherni dont le rendement est jugé insuffisant. Mais BCE qui soutient leur maintien a fini par laisser tomber le ministre des Transports pour sauver Majdouline Cherni qui reste au gouvernement mais probablement avec d’autres attributions.

Le Maghreb ajoute que le chef du gouvernement n’a accepté le maintien de Cherni que parce qu’il tenait à sauver deux de ses proches au gouvernement Mehdi Ben Gharbia, le ministre des droits de l’homme et Iyed Dahmani le ministre-porte-parole du gouvernement dont les têtes lui auraient été demandées.

Grande nouveauté du remaniement le retour de Hatem Ben Salem, actuellement directeur général de l’institut des études stratégiques avec rang de ministre au ministère de l’Education où il officiait tout juste avant la révolution.Si l’information se confirme il sera le premier haute responsable à retrouver le poste qu’il occupait sous Ben Ali.

Le journal ne donne aucune précision sur les prochains titulaires des ministères des Finances et du développement et de la coopération. Il révèle que Youssef Chahed tient à y placer deux « technocrates indépendants » qui ont les compétences nécessaires pour mener les négociations avec les institutions financières internationales sur les dossiers sensibles en lien avec les difficultés des finances publiques.