Réunion urgente au ministère de la Santé pour assurer la sécurité des hôpitaux contre les agressions

 Réunion urgente au ministère de la Santé pour assurer la sécurité des hôpitaux contre les  agressions

 

Une réunion urgente a été convoquée dimanche soir au ministère de la Santé pour étudier les mesures à même d’assurer la protection des établissements hospitaliers contre les agressions répétées subies par les cadres et les agents de la Santé.

Le ministre de la Santé Slim Chaker qui a présidé la réunion a souligné la nécessité de combattre le phénomène qui prend de l’ampleur des agressions contre les établissements de santé par tous les moyens légaux.

Au terme des travaux il a été décidé d’élaborer un projet de loi pour la protection des agents et cadres de la Santé publique dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que le renforcement de la sécurité dans les hôpitaux.

Parmi les autres mesures arrêtées on peut citer une restructuration des espaces dédiés aux urgences par la séparation entre l’accueil et les soins médicaux et la réhabilitation et la formation des personnels dans le bon accueil et le traitement des malades et leurs accompagnateurs ainsi qu’une meilleure prise en charge des cas graves.

Des espaces seront réservés pour l’information des malades et de leurs accompagnateurs en vue d’assurer le secret des données médicales. De même il a été décidé de renforcer les ressources humaines spécialisées en médecine d’urgence ainsi que la réhabilitation et la rénovation des services d’urgences.

La secrétaire d’Etat à la santé, des chefs de services d’urgences dans les hôpitaux ainsi que les cadres supérieurs du ministère et des représentants des partenaires sociaux et du ministère de l’Intérieur ont pris part à la réunion.

Il est à signaler que des cadres médicaux et paramédicaux du service d’urgence de l’hôpital universitaire Sahloul à Sousse ont été l’objet dans la nuit de samedi à dimanche à des actes de violence de la part de trois délinquants, qui ont saccagé le matériel médical et agressé gravement un agent de la sécurité, un médecin résident et deux infirmiers dont l’un a obtenu un arrêt de travail de 60 jours.

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