Ridha Belhadj demande un soutien financier des Emirats pour le Front du Salut.

 Ridha Belhadj demande un soutien financier des Emirats pour le Front du Salut.

 

L’affaire fera certainement grand bruit si elle se révèle véridique. En effet le site Arabi21 de Londres dans une information datée du 19 janvier2017 indique sur la foi d’un verbatim d’une rencontre ayant eu lieu au cours de la première semaine de janvier à l’intérieur de l’ambassade Emiratie à Tunis entre un grand diplomate de cette mission et Ridha Belhadj qualifiée d’ancien dirigeant de Nidaa Tounes,  ce dernier a demandé" un soutien financier pour affronter le mouvement Ennahdha".

Selon le verbatim, Belhadj a souligné que le parti Nidaa Tounés est fini et qu’il n’y a aucune possibilité de le réunifier ni de le sauver de ses divisions. Toujours de même source, Belhadj a affirmé que le seul parti cohérent existant est le parti Ennahdha qu’il qualifié de première force politique du pays.

L’interlocuteur du diplomate a ajouté qu’il prévoit qu’Ennahdha gagnerait largement les prochaines élections si rien n’ait été fait pour corriger la situation et œuvrer à lancer une nouvelle force politique qui pourra créer l’équilibre avec Ennahdha dans le paysage politique tunisien. 

Belhadj a attiré l’attention son interlocuteur sur le fait que seul le Front du Salut formé par les partis Machrou3 Tounes dirigé par Mohsen Marzouk et l’UPL conduit par Slim Riahi peut créer l’équilibre escompté dans la conjoncture politique actuelle.

Il a ajouté : « le Front est la seule partie politique en Tunisie qui peut interagir positivement avec les politiques régionales des Emirats dans la zone et particulièrement en Libye » Il a dans ce cadre sollicité un soutien à la fois financier et médiatique, en soulignant que les parties formant le front du Salut souffrent de difficultés financières, y compris Slim Riahi connu pour être très riche.

Le site rappelle à la fin que le 12 janvier certains partis ont annoncé la création d’un Front du Salut. Ces partis sont l’UPL, Machrou3 Tounes, les membres de la commission dirigeante de Nidaa Tounes, le parti socialiste, le parti de l’action sociale-démocrate, et le parti des Constantes.

 

Dans une déclaration à la TAP, Ridha Belhadj, a démenti les informations selon lesquelles le front a demandé un financement des Émirats Arabes Unis. Il a estimé que « celui qui propage de telles informations est agacé par l’existence du front.»
Belhadj a ajouté que « les auteurs de ces mensonges visent à détruire le front de salut dès sa création» indiquant que le front souhaite rééquilibrer le paysage politique.

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