Rumeurs persistantes autour de la démission de Noureddine Taboubi à la tête de l’UGTT

Rumeurs persistantes autour de la démission de Noureddine Taboubi à la tête de l’UGTT

Beaucoup de rumeurs ont circulé ce mardi sur la démission de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT. Notre confrère du journal Echourouk, Soufien Lassoued, réputé pour sa proximité avec les cercles syndicaux de la place Mohamed Ali, a affirmé sur sa page Facebook que cette démission était effective. Pour le moment, aucune confirmation officielle n’a toutefois été publiée par la centrale syndicale, et l’on ignore encore si Noureddine Taboubi a quitté son poste de secrétaire général ou s’il s’est retiré du bureau exécutif.

Selon les informations qui circulent, Noureddine Taboubi aurait déposé sa démission ce mardi matin au bureau d’ordre central de l’Union générale tunisienne du travail, un acte qui, s’il venait à être confirmé, marquerait un tournant majeur dans la crise interne que traverse la centrale syndicale depuis plusieurs semaines.

Cette crise a pris forme à l’issue du dernier Conseil national de l’UGTT, tenu à Monastir, où des divergences profondes sont apparues au grand jour au sein de la direction. Depuis, les tensions n’ont cessé de s’exacerber, notamment autour des questions de gouvernance, de renouvellement des structures dirigeantes et des orientations stratégiques de l’organisation.

Noureddine Taboubi avait déjà, à plusieurs reprises, laissé entendre qu’il pourrait présenter sa démission, notamment après la dernière réunion de la commission administrative nationale. Jusqu’ici, ces menaces étaient perçues comme un moyen de pression dans un climat interne de plus en plus conflictuel. Leur éventuelle concrétisation ouvrirait désormais une phase d’incertitude sans précédent pour l’UGTT.

En l’absence de communication officielle, les spéculations se multiplient sur les conséquences immédiates de cette décision et sur les mécanismes institutionnels qui pourraient être activés pour assurer la continuité de la direction. Plusieurs observateurs estiment que cette situation risque d’approfondir davantage les divisions au sein de la centrale syndicale, acteur clé du paysage social et politique tunisien.

Dans un contexte national marqué par de fortes tensions économiques et sociales, l’UGTT se retrouve ainsi face à un défi majeur : préserver son unité et sa crédibilité, tout en gérant une crise de leadership qui pourrait redéfinir durablement son rôle et son influence dans le pays.

B.O

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