Saïed promet des mesures urgentes pour l’environnement à Gabès et dénonce “les manœuvres” de déstabilisation

 Saïed promet des mesures urgentes pour l’environnement à Gabès et dénonce “les manœuvres” de déstabilisation

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé hier, 18 novembre, au palais de Carthage, une réunion du comité chargé de proposer des solutions urgentes à la crise environnementale à Gabès. Cette commission est composée d’Ali Ben Hamoud, Samia Ben Ali, la Dre Kawas Hamida, Rafik Laouadi, Noureddine Rachdi, Mohamed Salah Ennajar et Mohamed Ben Chérada.

Selon la présidence, Kaïs Saïed a assuré suivre la situation « de très près », saluant « la conscience des habitants » et leur « attachement à la paix civile » aux côtés des forces de sécurité pour faire face « à toute tentative de provocation ». Il a rappelé, dans ce contexte, la « dilapidation de fonds publics » lors de l’acquisition d’équipements en 2018, aujourd’hui « inutilisables », ainsi que la diffusion de « contre-vérités » selon lui, destinées à faciliter la cession de structures publiques au détriment des populations.

Le chef de l’État a insisté sur « le droit des Tunisiens à connaître toute la vérité », à réclamer une reddition des comptes « dans le cadre de la loi » et à vivre « libres et préservés dans leur dignité ». Il a affirmé que la fin des souffrances des habitants, « dans toutes les régions », sera assurée.

Kaïs Saïed a reçu une copie du rapport préliminaire élaboré par le comité et a appelé à redoubler d’efforts pour produire « dans les plus brefs délais » un rapport final incluant des solutions immédiates ainsi qu’une vision stratégique globale. Il a insisté sur la nécessité d’associer davantage les jeunes, estimant qu’ils disposent de la compétence et de la créativité nécessaires, rappelant que plusieurs pays se sont inspirés de travaux tunisiens dans ce domaine.

Le président a enfin déclaré que la Tunisie vit aujourd’hui « une guerre de libération sur tous les fronts », assurant que le peuple « fera échouer toutes les conspirations ». Il a affirmé que l’État ne se gère « ni par des publications en ligne, ni par ceux qui ont choisi la trahison », avertissant que « ceux qui ont commis des injustices sauront bientôt quel sort les attend ».

 

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