Santé : Lancement à l’hôpital La Rabta d’un programme de réadaptation cardiaque

Santé : Lancement à l’hôpital La Rabta d’un programme de réadaptation cardiaque

 

Le ministère de la santé a lancé, jeudi, à l’hôpital La Rabta à Tunis un programme de réadaptation cardiaque. Le ministre de la santé, Ali Mrabet a déclaré, à cette occasion à la presse, que ce programme, le premier du genre en Tunisie, vise à prendre en charge les patients souffrant d’insuffisance cardiaque aiguë ainsi que de maladies cardiaques.

Il a ajouté que ce programme repose sur l’aménagement d’un bâtiment qui comprend deux unités. La première est dotée d’un matériel médical spécial permettant de prendre en charge les patients souffrant d’insuffisance cardiaque aiguë, tandis que la seconde comprend des équipements permettant aux malades d’effectuer des exercices sous supervision médicale.

Il a ajouté que ce programme cible les patients cardiaques inscrits sur la liste d’attente pour une transplantation cardiaque, les patients ayant subi une opération à cœur ouvert et ceux atteints d’une maladie coronarienne ou ayant subi un cathétérisme cardiaque.

Le ministre de la santé a salué les efforts déployés par le personnel médical et l’ensemble des employés du service de chirurgie cardiovasculaire de la Rabta, soulignant que le programme, qui constitue un maillon essentiel pour mener à bien le processus de traitement, comprend une équipe de médecins spécialisés dans les maladies cardiovasculaires ainsi que des spécialistes en réadaptation cardio-vasculaire.

Yliès ben Ayad Mesaadi, responsable du service de chirurgie cardiovasculaire à la Rabta a indiqué que chaque patient bénéficiera d’un programme spécifique de rééducation cardiaque sur une période de 6 mois, à raison de 20 séances par patient.

La réadaptation cardiaque est un programme comprenant activité physique, éducation et conseils destiné à aider le malade à se rétablir après une crise cardiaque ou un autre problème cardiaque. Il s’agit d’un programme personnalisé qui contribue à éviter l’aggravation de la maladie et à réduire les risques de problèmes cardiaques futurs.

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