Santé : Les chiffres relatifs aux personnes atteintes d’obésité de diabète en Tunisie sont alarmants.

Le fondateur du Centre tunisien de l’obésité et du diabète, Dr Mourad Adala, a déclaré samedi que les chiffres relatifs aux personnes atteintes d’obésité (un quart de la population tunisienne) et de diabète (un Tunisien sur cinq) sont alarmants. Il a souligné la responsabilité du secteur privé dans l'appui aux efforts de l'État pour renforcer la prévention et limiter la propagation de ces maladies à travers des actions scientifiques et formatives.

« Nous soutenons la politique de l’État pour garantir une justice sanitaire et sociale » Dr Adala a affirmé à Mosaïque FM œuvrer en faveur de la généralisation de centres spécialisés dans le traitement de l’obésité via des partenariats public-privé, permettant un accès équitable aux soins pour les personnes souffrant d’obésité ou de diabète.

Il a expliqué que le Centre tunisien de l’obésité et du diabète, premier du genre en Afrique du Nord et de l’Ouest, comprend plusieurs unités, dont une clinique externe où chaque patient suit un parcours thérapeutique personnalisé, établi en collaboration avec son entourage familial.

Le traitement y est pluridisciplinaire, incluant enfants, femmes et hommes de tout âge, en tenant compte des aspects psychologiques, nutritionnels et physiologiques.

Des équipements de pointe pour des interventions chirurgicales innovantes Dr Adala a également indiqué que l’unité chirurgicale du centre dispose des dernières technologies, notamment pour les interventions endoscopiques orales.

Le centre est doté de 12 lits d’hospitalisation, de deux salles d’opération de haut niveau, et propose les techniques les plus récentes de chirurgie bariatrique. Dès le 24 avril, le centre entamera sa première intervention de traitement endoscopique de l’obésité, après une première tentative de sleeve endoscopique (Endosleeve) réalisée en 2019.

Aujourd’hui, de nouvelles méthodes comme le BariClip y sont également pratiquées. Il a ajouté que les patients sont suivis à distance grâce à une base de données numérique et une application mobile dédiée, permettant de suivre leur évolution où qu’ils soient.

Enfin, le Dr Mourad Adala a rappelé que la santé est un enjeu partagé entre public et privé, et que le succès des établissements privés spécialisés bénéficie à tout le système de santé. Il a souligné le besoin crucial de centres de prévention axés sur les maladies métaboliques et l’importance de traitements comportementaux et nutritionnels pour éviter l’apparition de pathologies chroniques.