Sarkozy aurait reçu 6,5 millions d’euros de Kadhafi pour le financement de sa campagne de 2007

Sarkozy aurait reçu 6,5 millions d’euros de Kadhafi pour le financement de sa campagne de 2007

 

Des soupçons pèsent sur Nicolas Sarkozy sur un « financement illégal » de sa campagne de 2007 par des fonds provenant de Mouammar Kadhafi l’ancien leader libyen contre lequel l’ancien président français avait lancé en 2011 une offensive conduite par l’OTAN qui avait pris fin avec l’arrestation du Chef d’Etat libyen et sa liquidation dans des circonstances non encore élucidées.

Le site « Mediapart » d’investigation vient de jeter « une bombe » concernant ces soupçons en révélant que la justice a récupéré un carnet d’un dignitaire libyen où étaient consignés des versements au profit de l’ancien chef de l’Etat français.

Le carnet, appartenant à un ancien ministre de Kadhafi, révèle une série de trois versements libyens destinés à la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Au total, 6,5 millions d’euros auraient été versés.

Selon le site, Ce dignitaire, ancien chef du gouvernement et ancien ministre du pétrole, Choukri Ghanem, a rédigé en 2007, en arabe, le compte-rendu d'une réunion avec plusieurs autres responsables libyens. L'un deux, Bachir Saleh, directeur de cabinet et patron de l'un des fonds souverains du pays, dit lors de cette réunion, avoir transféré 1,5 millions d'euros à Nicolas Sarkozy, selon les écrits de Choukri Ghanem. "D'autres noms de dignitaires du régime sont également évoqués, ainsi que des montants supplémentaires : 3 millions envoyés par Saïf al-Islam, le fils de Kadhafi et 2 millions par Abdallah Senoussi, chef des services secrets intérieurs libyens et beau-frère de Kadhafi.

"Soit un total de 6,5 millions d’euros qui auraient été versés, selon les écrits de Choukri Ghanem, en pleine campagne électorale au clan Sarkozy", écrit Mediapart.

Choukri Ghanem a été retrouvé sans vie en 2012 dans le Danube, à Vienne, où il s'était réfugié après la chute du leader libyen. Sans exclure l’assassinat au début la police autrichienne a conclu à une noyade accidentelle suite à une crise cardiaque.

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